CHRONIQUES ALBUMS

Quand je vous dis Start Of The End, je pense que pour le majorité ça vous dit trop rien. C’est pourtant un petit groupe français originaire de Cambrais qui s’est formé en 2000. Côtoyant davantage la scène metalcore belge à leurs débuts, le style du groupe évolue maintenant vers du deathmetal.

Avant de mettre le cd dans mon lecteur, je jette un œil sur la cover.. Et à la vue des titres, ça me fait pas mal rire comme « Guy Georges is my father » (tueur en série parisiens dans les années 90), « Al Zarquoui in your ass » (terroriste islamiste responsable pour Al-Qaida de la région de l’Irak) ou bien « Crozmarie’s style » (ex-président de l’Association pour la recherche pour le cancer et qui est accusé d’avoir détourné les dons). Bon fini de rire, c’est parti pour l’écoute du cd !

Ca commence tranquillement avec Catastrophic Misery… enfin façon de parler ! Des passages lourds à la rythmique hachée s’enchaînent avec des passages plus rapides et plus mélodiques. Rajoutez à ce mélange un chant death accompagné de chœurs clean et vous aurez un morceau qui laisse présager de bonnes choses ! Et l’écoute des autres titres confirme ! On retrouve les mêmes mélanges rythmique/mélodique qui s’emboîtent très naturellement, avec toujours une voix violente, s’adonnant à quelques bruits obscurs (Guy Georges Is My Father, Al Zarquaoui in your ass). Mais on sent toujours une petite influence metalcore, Promised Land en est le parfait exemple ! Au niveau de l’instrumental, petite mention spéciale aux solos qui plutôt que démontrer un déballage de technique restent au service de la chanson en collant aux ambiances (Catastrophy Misery, Crozmarie’s style, Promised Land). A noter également les divers samples d’intro bien pensés (Al Zarquaoui in your ass, Hip Hop Maniac).

Avec ce mcd, Start Of The End est une bonne petite surprise venant de la scène française avec une musique qui est à la fois violente et mélodique tout en imposant une ambiance rageuse tout au long de l’écoute… Mais je pense que c’est sur scène que ces titres doivent prendre leur vraie ampleur.