SEVEN SPIRES Solveig [ 2017 ] |
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CD Album Durée : 64.13 Style : Metal Symphonique |
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Infos : | ||||
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PRODUCTION |
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Chronique : 26 juillet 2017 , réalisée par Chart | ||||
C'est en 2014 que voit le jour le premier EP de SEVEN SPIRES. C'est la rencontre entre le guitariste Jack KOSTO et la chanteuse Adrienne COWAN un an plus tôt qui donnera naissance à ce projet. C'est de manière indépendante que le groupe décide ensuite d'évoluer. Après un single en 2017, « Stay », SEVEN SPIRES nous présente enfin son premier album, « Solveig ». Il s'agit d'un album au concept théâtral découpé en deux actes. C'est le producteur Sascha PAETH connu pour son travail avec EPICA, RHAPSODY, ANGRA, GAMMA RAY, EDGUY... vers qui le groupe se tourne pour la réalisation de son album. Les chances sont toutes de leur côté avec un tel nom associé à leur album. Nous trouvons naturellement une petite introduction à cet album, « The Siren » avant que ne retentissent les premières notes de « Encounter ». Si le style de ce titre apparaît comme un classique du metal symphonique avec un chant féminin, on note néanmoins quelques détails dans ce chant qui dénotent quelque peu. La voix est un peu forcée et présage quelques nuances pour la suite. Les thématiques sont toutefois posées avec certains passages musicaux plutôt techniques et des arrangements à la hauteur des espérances. Nouvel intermède musical avec « The Siren (Reprise) » et nouveau morceau heavy rock avec « The Cabaret of Dreams ». L'inspiration est particulièrement rock. Le chant est une nouvelle fois appréciable avec quelques passages forcés qui apportent une dimension plus variée qu'à l'accoutumée. Le résultat est fort intéressant et apporte un peu de fraîcheur dans un style qui en manquerait quelque peu. A contrario « Choices » se veut un peu plus traditionnel avec la présence néanmoins remarquable de quelques chœurs un peu plus marqués par le black metal. On reste dans le symphonique avec « Closure » et on frôle la ballade avec « 100 Days ». « Stay » vient une nouvelle fois marquer le lien entre SEVEN SPIRES et ses pairs du metal symphonique. La production permet vraiment à ce groupe de prendre une ampleur qui n'est pas des moindres. Doublé de ce chant personnel, le groupe arrive une nouvelle fois à se démarquer. « Paradox » enfonce le clou en s'orientant cette fois nettement plus vers des ambiances frôlant le black metal. On croirait presque entendre la voix de Maria de ARKONA. Il est franchement intéressant d'avoir de tels mélanges dans ce style musique. Les frontières sont incontestablement repoussées et cela apporte une dose de fraîcheur qui ne peut pas faire de mal. « Serenity » prolonge l'impression avec néanmoins certains passages nettement plus harmonieux. « Depths » se fait plus lent avec une basse à toute épreuve. L'instrument apporte à lui seule une lourdeur des plus appréciables. On revient néanmoins à des choses plus traditionnelles avec « Distant Lights » avec cependant une certaine force dans les rythmiques et les mélodies. « Burn » vient mettre en relief les aspects les plus épiques du groupe avec ses 8 minutes de metal progressif. SEVEN SPIRES met à profit ce temps pour mettre en relief tout son savoir faire. « Ashes » lui fait suite de manière plus traditionnelle tandis que la conclusion de fait « Solveig » un morceau orchestral qui vient conclure sous forme de narration cet album. SEVEN SPIRES nous propose un premier album très travaillé qui ne passera sans doute pas inaperçu. Cela m'étonnerait même que le groupe reste longtemps sans label. |
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