OBELYSKKH
The Providence [ 2017 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 56.47
Style : Doom /Stoner
  Infos :
  Contact label : http://www.mainstreamrecords.de
  Contact groupe : https://www.facebook.com/theobelyskkhritual/
  pavillon 666
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 04 juillet 2017 , réalisée par Mordiggian
   
Obelyskkh est un groupe allemand officiant dans le Doom/Stoner metal depuis bientôt 10 ans.
« The Providence » est leur 4è album, a priori largement inspiré de l’œuvre d'Howard P. Lovecraft, Providence étant la ville d'origine de celui-ci. On pourrait d'ailleurs tout à fait voir l'artwork de cet album sur un recueil de nouvelles de Lovecraft.
Moins psychédélique que son prédécesseur ( « Hymn To Pan »), cet album se veut plus incisif, plus sombre et plus lourd, aidé par une production propre en tous points, faisant bien ressortir le son massif de l'album.

Celui-ci s'ouvre sur la piste éponyme, qui après 1 minute 30 d'incantations lance un riff puissant, presque trop rapide pour du doom, accompagné d'une voix d'outre-tombe. Les changements de rythmes s’enchaînent, les guitares deviennent lancinantes, la raison d'être du doom est pour moi atteinte : cette musique transporte, elle invite à plonger dans l'inconnu.
Le deuxième titre sonne presque comme une litanie, jusqu'à l'ajout d'une voix additionnelle donnant de la profondeur à l'ensemble. La batterie et la guitare font sur ce titre un travail rythmique intéressant, donnant à la moitié du titre des riffs entraînants.
Le troisième titre « Northern Light » est dans la stricte continuité, la piste démarre sur des riffs lourds, une voix déchirante se superpose et aux trois-quarts se pose un solo lancinant de guitare. Si les premiers titres rendent un doom tout à fait correct, l'impression que le groupe se met en « pilote automatique » commence à se faire sentir.
Le titre suivant « Nyx » fait une cassure dans cette monotonie et, même s'il est un peu long (13 minutes au compteur), se permet des passages quasiment acoustiques et plus mélodiques.
Ce n'est que pour repartir de plus belle sur la même structure durant les deux morceaux restants, « Aeons Of Iconoclasm » et « Marzanna », qui sont peut-être le quart d'heure de trop de l'album.

Finalement, que penser de cette nouvelle sortie des allemands ?
Si vous avez apprécié les précédents albums, vous apprécierez celui-ci sans nul doute.
Si en revanche vous êtes un auditeur de doom ou de stoner plus anecdotique, l'album pourra paraître long et répétitif, gardant malgré tout des qualités indéniables, mais avec l'impression que les musiciens s'enlisent peu à peu et n'arrivent pas à renouveler leurs riffs.
Un album « correct », dans le bon sens : la musique est bien exécutée mais peine à accrocher l'auditeur durant la quasi-heure que dure « The Providence »







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