VOICE OF WINTER
Childhood Of Evil [ 2016 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 45.57
Style : Death Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.music-records.fr/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/vow.page/ http://voiceofwinter.com/?page_id=5
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 23 juin 2017 , réalisée par NegativeHate
   
Perdurer dans le monde du Metal est quelque chose d’assez complexe de nos jours, et ce surtout lorsque nous commençons à toucher aux scènes dites underground. Combien de formations splittent sans avoir enregistré le moindre morceau ? Après trois concerts ? On est bien loin des Scorpions, Guns N’ Roses ou autre grosse tête d’affiche qui entament leur dixième tournée d’adieu.
Bien sûr, il y a des exceptions, je ne compte pas le nombre de groupes qui malgré l’adversité, le manque de moyens ou même le manque de musiciens continuent à faire de la musique après le boulot et qui, le week end, passent leur temps à rassembler les idées que la semaine a vu germer. On peut citer en vrac et d’après mes propres expériences 12.7 (groupe de Death du Nord de la France ayant splitté l’année dernière après deux sorties en onze ans), ou les Troyens de THROUGH THE DUSK qui après une démo et une tournée Franco-Allemande continuent de jouer par-ci, par-là.
VOICE OF WINTER est un autre exemple de belle longévité dans la scène Metal. Six sorties en quatorze années d’existence avec, chronologiquement, une démo, trois EP et deux full-length ! Sans être forcément sous le feu des projecteurs, les Bourguignons font leur trou tout simplement. Et c’est avec « Childhood Of Evil », sorti l’année dernière, qu’ils ont conforté leur place dans le « Metalgame ».

Avant l’écoute, une question demeure : qu’est-ce qui nous attend ? Selon les sources, le genre du groupe varie. On parle de Death Metal Progressif, de Melodic Death, de Death teinté Thrash… Je sens que VOW est un groupe dont l’étiquette le plaçant dans tel ou tel sous-genre n’est pas réellement définie et varie selon l’auditeur. Et il faut dire que ces groupes-là, je les aime plutôt bien pour leur façon de promener celui qui écoute. Vu la longueur des titres, je vais être servi !
Bon et bien, musicalement parlant, c’est du Death plutôt old-school bien groovy et ayant un certain côté planant de par les répétitions rythmiques. La musique de VOW me rappelle en effet mes premiers concerts, il y a déjà de ça quelques années, à Troyes avec les groupes locaux. Aucune comparaison stylistique possible, mais je pense que ces souvenirs qui remontent à la surface proviennent en fait de la globalité de l’œuvre des Dijonnais. Des riffs groovy, des rythmiques qui font le travail sans être non plus d’une grande complexité, des efforts vocaux bien inspirés, le tout saupoudré de clichés inhérents au Death, voilà comment l’on peut résumer cet opus. Alors non, ce n’est pas un chef d’œuvre au sens propre du terme, c’est-à-dire un disque alliant plans sophistiqués et ambiances jouissives (quoique cette définition peut être discutée), mais une œuvre renfermant une authenticité réelle et mise en scène d’une façon captivante pour l’auditeur.
Là où certains pourront caractériser « Childhood Of Evil » comme étant un album « kitsch » et cliché à cause de différents passages (l’introduction de « Liberticide » par exemple, seul titre en français de tout l’album), je prends le parti de cette authenticité dont j’ai parlé plus haut, celle qui prend aux tripes et nous ferait presque verser une petite larme tellement ce cachet est de plus en plus en voie d’extinction de nos jours. Et puis, il ne faut pas oublier le travail de composition des gars qui arrivent à nous pondre des titres longs sans que cela soit trop et que l’on s’y perde ! Et rien que pour ça, ils méritent toute notre gratitude !
Merci à ces groupes qui font encore vivre cet underground dont j’ai profité et qui ont fait de mon adolescence un chemin parsemé de magnifiques découvertes musicales. J’ose espérer qu’il en sera de même pour les prochaines générations et qu’ils auront un aussi beau vivier musical que celui que j’ai connu.







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