CHRONIQUES ALBUMS

J’avais découvert en 2008 les aventures musicales de WEDNESDAY 13 (alias Joseph Poole) lors de l’écoute de son album live « Fuck it, we’ll do it live », et puis en live tout simplement lors du concert donné à Lyon le 21 Novembre 2013.
Aujourd’hui, je me retrouve chez-moi écoutant le 7ème album des dépravés du punk/horror metal et vous fait part de mes remarques évidemment.
Si vous ne connaissez pas encore les tribulations de Joseph Poole, sachez que sous le nom de Wednesday 13 ce chanteur musicien américain ayant opéré au sein de formations telles que Maniac Spider Trash et des fameux Murderdolls de Joey Jordison (Slipknot), remet le couvert avec un enregistrement intitulé tout simplement « Condolences ». Il ne pouvait en être autrement avec ce chanteur à la voix éraillée raffolant de situations morbides, de mort sans contrôle et de scène d’épouvantes, bref d’horreurs sous toutes ses formes.
Alors, on a taxé Wednesday 13 de chaînon manquant entre Alice Cooper et Rob Zombie. Certes les racines sont là indubitablement, mais ces musiciens de L.A. ont quand même creusé leur trou (leurs tombes ?) avec plus de 12 années d’existence en laissant derrière eux des albums au goût de cadavres exquis.
Et la musique dans tout cela, hormis ce bon goth-glam/punk, rock n’roll dérangé si vous voulez ? Et bien leurs envois binaires empoisonnés font toujours tomber autant de mouches. Les riffs sont acides afin de soutenir les images fortement décalées du cimetière d’à côté. La rythmique est souvent plombée afin de vous éjecter du cercueil où vous pensiez avoir trouvé la paix. Et cette voix passée au débouche-éviers qui vous décape les conduits auditifs, aimez-là où détestez là mais elle colle parfaitement au sujet, c’est-à-dire au petit théâtre des horreurs, rock en diable bien entendu.
Ce nouvel album ne déçoit donc pas, au contraire. Simplement nous constatons que peut-être, et même sûrement, Wednesday 13 s’aventure maintenant sur une nouvelle voie plus métallique, pourquoi pas, nous apprécions grandement cette évolution qui ne fait que renforcer le tissu du linceul dans lequel Joseph Poole s’est glissé pour l’éternité.

Au final, du bon bien sûr tout au long des 13 titres de « Condolences » pour un peu plus de 45 minutes d’écoute. Résultat, un coup de cœur (pochette y comprise), vous savez donc ce qu’il vous reste à faire !