YEAR OF THE GOAT
The unspeakable [ 2015 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 52.33
Style : Heavy Metal occulte
  Infos :
  Contact label : http://
  Contact groupe : https://www.facebook.com/yearofthegoat/ http://
  pavillon 666
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 03 juin 2017 , réalisée par jeremetal
   
Line up :
Thomas Sabbathi - chant, guitare
Jonas Mattsson - guitare
Don Palmroos - guitare
Fredrik Hellerström - batterie
Joona Hassinen - basse
Pope - mellotron

C’est en 2014, lors de la première annonce HellFest que le petit nom de Year of the Goat m’a interpellé. M’étant alors encore inconnu je découvris ce jeune groupe via des morceaux tels que “Voice of a Dragon” ou “Spirits of Fire” devenus aujourd’hui des classiques de ma bibliothèque. Époustouflé par la prestation live proche des versions enregistrées je n’étais qu impatient à l’idée d’écouter ce nouvel opus de 2015. Avec The Unspeakable, les suédois confirment une fois de plus leur personnalité très singulière.

Nous commençons par le titre fleuve “All He Has Read” (12’40) dont les riffs de guitares accrocheurs et mélodiques de Marcus Lundberg et Don Palmroos s’enchaînent après plus de 3’40 d’introduction. S'ensuit avec un Thomas Eriksson dont les prouesses vocales sont toujours extraordinaires et très singulières à la fois. Year of the Goat se rabat subitement sur une atmosphère plus mélancolique pour rattaquer de grand fouet le riff principal, donnant des frissons à tout bon auditeur. Nous ne voyons pas le temps passer que les premiers accords rythmés de “Pillars of the South” retentissent donnant place à un heavy rock plus traditionnel.
Nouvelle atmosphère, plus lourde voire même doom avec “The Emma” digne d’un jeune Black Sabbath. “Vermin” se veut plus dynamique, se basant sur une formule typique du groupe : couplet sombre montant peu à peu vers un refrain entraînant et typé hard rock comme nous l’aimons, la cloche de Fredrik Hellerström (batterie) fait notamment son petit effet. Il n’est sans dire que la musique de Year of the Goat repose également sur les chœurs de Pope, comme nous pouvons l’entendre en particulier sur “World of Wonders”. Un des titres les plus direct de cet album (exceptée “Pillars of the South”) est selon moi “The Wind” nous proposant également un heavy rock au refrain mélodique, sonnant tel un hymne où nous retrouvons un Thomas Eriksson robuste. Bien que les riffs “Black Sunlight” pourraient avoir leur place sur une BO de Tarantino, “The Sermon” propose une atmosphère plus mélancolique notamment avec son magnifique break.
Après une version alternative du titre l’album se termine sur le sombre “Riders of Vultures”, dont la guitare solo nous propulse vers un autre monde grâce au feeling et prenant le devant des chœurs et autres rythmiques.

C’est sans aucun doute que Year of the Goat poursuit son bonhomme de chemin avec un deuxième album de qualité, s’inscrivant dans le même répertoire de “cult” rock/metal que son prédécesseur mélangeant différents styles et influences. Le sextet suédois nous propose ici un album rempli d’atmosphères et de spiritualité, et nous transporte dans un univers autre qui ne peut être qu’agréable à chaque écoute.


Tracklisting :

01. All He Has Read
02. Pillars Of The South
03. The Emma
04. Vermin
05. World Of Wonders
06. The Wind
07. Black Sunlight
08. The Sermon
09. The Key And The Gate (Alternative Version)
10. Riders Of Vultures







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