AYREON The source [ 2017 ] |
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Double CD Album Durée : 90.00 Style : Metal opéra progressif |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 29 mai 2017 , réalisée par sarvgot | ||||
Inutile de bavasser trop longuement sur le parcours d'ARJEN LUCASSEN. Ses innombrables projets, ses collaborations et incursions dans différents styles musicaux et métal lui ont forgé une réputation mondiale. THE SOURCE est le 11ème album de son principal projet musical né en 1995 : AYREON. Un album qui ne dépaysera personne : la musique (métal progressif) et les thèmes abordés (science fiction) restant dans la veine de ce qu'AYREON a l'habitude de proposer. Cette fois de manière exceptionnelle (une fois n'est pas coutume). Bien qu'AYREON ne déçoit que rarement, le précédent album (The Theory of Everything) était un peu trop dense et peu clair pour l'apprécier réellement. Arjen Lucassen a donc rectifié la barre afin de proposer un album plus accessible et direct. Cela se traduit par un nombre de pistes plus modéré pour un double album (17 pistes et 1h30 de musique), une histoire plus claire dans le déroulement, et par une musique plus mélodique et dans laquelle chaque piste possède son identité propre. Un morceau comme DEATHCRY OF A RACE lorgne vers des sonorités arabisantes alors qu'EVERYBODY DIES se fait moins organique et contient plus de sonorités électroniques. Cette extrapolation d'électronique et d'organique se retrouve à plusieurs moment du disque, entre claviers, flûtes, instruments à cordes, définitivement nous sommes dans un album de métal progressif. Et puis dans un album d'AYREON, on a également droit à un casting exceptionnel. THE SOURCE ne déroge pas à la règle. Et tel un metteur en scène, Arjen Lucassen propose presque des rôles sur mesure pour les invités et leur voix. Nous avons ainsi un Tobbias Sammet, expansif, qui se voit attribuer un rôle de grande gueule, ou un Russel Allen dont la voix se prête parfaitement au rôle de Président. Lucassen pousse donc le vice jusqu'à proposer des lignes vocales (ou à utiliser la voix de l'invité) dans le registre qui lui convient le mieux. En tant qu'auditeur nous sommes donc ravis d'entendre Floor Jansen et Simone Simons dans un joli ALL THAT WAS, folklorique et harmonieux alors que Mike Mills met sa voix aigüe à contribution sur RUN ! APOCALYPSE ! RUN ! et ZAHER ZORGATI appose sa voix sur l'oriental DEATHCRY OF A RACE. Ce casting ne se limite pas aux voix et se retrouve aussi dans la musique d'AYREON grâce aux interventions de 2 guitaristes. Paul Gilbert (M.Big) dépote un soli classieux sur STAR OF SIRRAH et GUTHRIE GOVAN y va d'un soli peu spectaculaire de prime abord mais pourtant génialissime sur PLANET Y IS ALIVE. Evidemment, et comme toujours chez AYREON, le tout est porté par une production claire et précise permettant à chaque instrument de trouver sa place ; même si globalement les sonorités restent électriques et électroniques, y compris sur les passages plus folk et censés être davantage organique. Soit, mais cela reste un détail subjectif. Il fallait bien trouver quelque chose à redire aussi, hein ! On l'avait dit dés le départ, que THE SOURCE était un exceptionnel album de métal progressif et d'AYREON. Une chronique qui ne dévoile pas la quintessence de l'album et il ne vous restera qu'à vous pencher dessus. De l'écouter plusieurs fois. De l'apprécier surement. En fait, le principal défaut du disque c'est sa durée. Pour une musique de cette qualité, il devrait être plus long. En tout cas, il sera éternel. |
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