FUCKED UP Year of the snake [ 2017 ] |
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Vinyle Durée : 30.02 Style : Punk Hardcore / Rock Progressif |
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Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 27 mai 2017 , réalisée par jeremetal | ||||
Line up: Damian Abraham - Chant Sany Miranda - Basse Brandon Valdivia - Percussions, flûte, prayer bowl Jonah Falco - Chant, guitare, batterie Mike Haliechuck - Guitare, percussions, claviers Invités : Yoobin Ahn - Violon Jaclyn Blumas - Chant S’ancrant dans la série d’EPs sur l’astrologie chinoise (8 signes du zodiaque sur 12 ont déjà été publiés depuis 2006), les canadiens de Fucked Up nous proposent, comme sur ses prédécesseurs, deux titres dont le morceau fleuve et éponyme figure actuellement comme le plus long de la série : quasiment 24 minutes (!!!). C’est donc avec un zeste d’appréhension que je choisis de chroniquer ce “Year of the Snake” tout aussi éclectique qu'électrique. Formée en 2001, la bande de Toronto a suivi son bonhomme de chemin à travers 4 albums studios et d'innombrables EPs aux formats vinyles 7” et 12” dont la composition est tout aussi expérimentale que conceptuelle. Bien que l’étiquette hardcore lui soit accolée, Fucked Up prouve une nouvelle fois par cet opus qu’il s’est créé sa propre bulle dans une ambiance très atmosphérique et s’impose comme une sorte d’OVNI dans le genre. Bien que le compteur affiche un 23’56’’ intimidant pour le premier morceau, ou du moins cette première “composition”, l’écoute en découle assez facilement. Une introduction, peut être longue pour certains, qui se voit petit à petit se structurer autour d’un riff mélangeant classic rock et stoner comme le proposerait parfois Clutch ou même Kvelertak par son côté pesant et envoûtant dont la puissance se transmet majoritairement par le chant menaçant de Damian Abraham. S’ensuit une mélodie aux intonations celtiques mise tout d’abord en retrait derrière le chant puis au premier plan de façon très agréable. Un transition de 4 minutes (bien tassées) où la flûte marque un genre d’entracte engendrant une deuxième partie courte et agressive parsemée de chœurs virils et d’une batterie implosive. Puis vient une nouvelle pause reposant l’oreille de notre auditeur, le laissant se faire porter longuement vers une ouverture menaçante par ses claviers et murmures, montant crescendo jusqu’à la quasi saturation pour se stopper net et laisser l’auditeur “sur le cul”. Bien moins subtil mais tout aussi bien travaillé, “Passacaglia” est un instrumental léger et agréable transportant lui aussi dans un univers tout aussi éthéré que son précédent. “Year of the snake” détient quelque chose, quelque chose d’unique particulièrement dû à son alchimie plus que conséquente. L’écoute de cet EP, même pour les plus réticents, se doit d’être effectuée car celle-ci impactera votre ouverture d’esprit sur la musique en général ; j’en suis certain. Traklisting : 01. Year of the snake 02. Passacaglia https://youtu.be/gfweU0FGVdY |
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