DEEP PURPLE InFinite [ 2017 ] |
||||
CD Album Durée : 46.00 Style : Rock |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 18 mai 2017 , réalisée par sarvgot | ||||
4 ans. C'est la durée qu'il aura fallu patienter pour poser l'oreille sur le nouvel album pourpre. 4 ans c'est à la fois court, le dernier album ayant mis du temps à germer (8 ans) et long au vu de la qualité de INFINITE. Un très bel album pour plusieurs raisons, et vous en trouverez probablement plus encore. Premièrement, Don Airey, aux claviers, réussit de plus en plus à prendre une place majeure au sein du groupe, comme son prédécesseur Jon Lord. Les claviers ont une place prépondérante dans la musique de Deep Purple et sur ce INFINITE il est plaisant, vraiment, de retrouver ce statut du clavier comme instrument mélodique, au même titre que les guitares, sans se cantonner à de simples ambiances, même si ce rôle lui est parfois dévoué. On le retrouve à plusieurs reprises opposé à la guitare de Steve Morse : HIP BOOTS, TIME FOR BEDLAM ou ONE NIGHT IN VEGAS, permettant quelques passes d'armes épiques. Et puis, parfois le clavier est là, pesant, distillant une certaine ambiance sur le morceau, à l'instar des ces nappes fantomatiques sur THE SURPRISING. Ce qui nous amène au : Deuxièmement. Presque comme des nouveaux arrivés dans le monde de la musique, ces papys se permettent de laisser libre cours à leur imagination pour innover, tester et expérimenter au sein de leur album. Alleluïa ! Une (petite) mise en danger fort appréciable comme le sus-nommer THE SURPRISING. Le groupe s'amuse et accouche ainsi d'un album varié passant d'un jazzy ONE NIGHT IN VEGAS à un plus rock TIME FOR BEDLAM, entrainant et amorçant de la plus belle manière l'album. THE SURPRISING, morceau travaillé et plutôt léché sur l'aspect sonore, côtoie un JOHNNY'S BAND plus direct et sans grosses fioritures. Un album très travaillé où chaque musicien est en place (Ian Gillian toujours juste), mais dont un sort vraiment du lot : Steve Morse. Une légende. Il fait un véritable honneur à sa réputation grâce à cet album. Ces soli sont absolument magnifiques et inspirés (BIRDS OF PREY, HIP BOOTS). On peut aisément y ajouter ONE NIGHT IN VEGAS ou ALL I GOT IS YOU, grâce là encore aux soli mais aussi aux riffs groovy, entêtants. On se délecte encore de l’entraînant TIME FOR BEDLAM sur lequel MORSE injecte une énergie rock brillante. Ian Gillan est lui aussi très en forme, et toujours en voix, sans oublier la partie rythmique Ian Paice et Roger Glover. Tout cet assemblage de talent ne sonnerait pas aussi bien sans le sixième homme Bob Ezrin, producteur. Le son est très lisse et permet de distinguer parfaitement chaque partie et chaque instrument. Une production pure, sans fioriture qui permet d'apprécier simplement le talent de DEEP PURPLE. INFINITE est, encore, un bon album du pourpre, aucun doute n'est permis. Un album qui passe en boucle sur une platine est un signe : quand c'est bon on ne se lasse pas. Merci messieurs. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|