JORN
The Duke [ 2006 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 46.26
Style : Hard rock
  Infos :
  Contact label : http://www.afm-records.de
  Contact groupe : http://www.jornlande.com/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 27 février 2006 , réalisée par SAVINI
   
En plus d’être un des meilleurs chanteurs de la scène metal actuelle, Jorn Lande est un boulimique de travail qui enchaîne les albums et les projets avec –presque- autant de bon goût que de constance. Ainsi, le chanteur de Masterplan et surtout des défunts et ô combien regrettés Ark sort un an à peine après avoir sorti « The Battle », album très mélodique et même limite FM avec Russel Allen (chanteur de Symphony X), un nouvel album solo intitulé The Duke.

Si cet album reste très mélodique, il est tout de même plus péchu et en même temps plus sombre et lourd que « The Battle ». Bref, The Duke se situe plus dans la lignée de ses précédents albums solos même s’il n’aura aucun mal à faire oublier sa précédente prestation « Out to every nation » tant ce nouvel effort lui est supérieur de la tête et des épaules. Pour tout dire il est plus inspiré, plus efficace, plus tout quoi !
On parle souvent pour qualifier le chant de Jorn Lande d’un croisement entre D. Coverdale et R. J. Dio et si l’influence du premier est particulièrement évidente celle du second, plus discrète, peut-être décelée à droite à gauche au travers de certaines envolées lyriques et autres cris caractéristiques du lutin magique (voir par exemple le début de Midnight Madness ou la fin de l’excellent Blacksong). Outre l’aspect purement vocal on dirait vraiment qu’un morceau comme We brought the Angels Down, certainement un des meilleurs titres de l’album, sort tout droit de Magica (…si ce n’est qu’il n’y a pas vraiment de morceau de cette qualité sur Magica). Ce qui est certain c’est que Jorn est celui qui, par son indéniable classe, se rapproche le plus des grands chanteurs de hard rock que sont les Coverdale, Dio et autres J. L. Turner et G. Hughes.
Polymorphe vocal, c’est lorsque les tempos se font plus lents (ce qui est souvent le cas sur cet album) et les riffs plus lourds que l’on touche, par le contraste que cela instaure avec le chant arien et racé de Jorn, au sublime (voir We brought the Angels Down ou encore After the Dying). Cet album contient également son lot de « tubes programmés », que ce soit le très rentre-dedans Stormcrow ou le bluesy Duke of Love.

On signalera enfin une cover tout à fait anecdotique du classique « Are you ready » de Thin Lizzy. Même si j’aime beaucoup Jorn il faut reconnaître qu’il n’a pas une voix suffisamment rock’n’roll et brute pour ce genre de morceau. On lui préfèrera, et de loin, la version d’Henry Rollins par exemple.
Pour conclure, The Duke est un album de toute beauté qui s’écoute et se réécoute avec un plaisir constant car le bougre, en plus de maîtriser à la perfection son organe…vocal, sait s’entourer. Jorn continue sa collaboration avec un autre Jorn, à savoir Jorn Viggo Lofstad excellent guitariste de Pagan’s Mind. Pour le reste en revanche ça bouge beaucoup puisque Morty Black, bassiste de TNT avec qui Jorn a joué du temps de Vagabond remplace Magnus Rosen. Jorn s’est également adjoint pour l’occasion les services de Don Airey au clavier (Rainbow, Ozzy), de Willy Bendiksen à la batterie ainsi que de Tore Moren à la gratte (Arcturus). Donc pas spécialement des manchots.
Sans conteste pour le moment le meilleur album de l’année (…beh quoi c’est vrai !).







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