ORLAG Sex, drugs, mafia [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 47 Style : Thrash Metal sombre teinté de death et de black |
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Chronique : 03 avril 2017 , réalisée par Eniok | ||||
Connaissez-vous le « Lust Metal » ? C'est un « genre » de metal créé par les français de Horresco Referens. C'est du metal extrême usant de thématiques comme le sexe, le blasphème etc... tout ce qui a à voir avec la luxure. Mais au-delà de ça, la musique de Horresco Referens est en réalité un death/thrash teinté de black metal. Et pour le groupe qui nous intéresse ici, on retrouve un peu cet esprit-là. Mais Orlag, bien que français également, ne s'est sûrement pas inspiré de Horresco Referens tant le groupe est peu connu et a splité depuis plus de 10 ans. Mais « The Cesspit » étant l'un de mes albums préférés, j'étais curieux de voir ce que donnait le premier opus d'Orlag, sorti en 2011 et s'intitulant « Sex, Drugs, Mafia ». L'artwork et le livret sont explicites : des armes, du poker, des filles, le tout dans une ambiance sombre et sale... on sait ce qui nous attend ! Même si le premier morceau n'est pas mémorable (sert plus d'intro), il pose les bases de ce que va être l'album. En effet, c'est avec le titre éponyme que ça devient intéressant. Un thrash metal sombre, au riffing tantôt thrash tantôt death mais avec une partie très groovy. Malgré la prod très crade, c'est sévèrement efficace ! Mais il manque un petit quelque chose... Le morceau qui suit est très accrocheur encore une fois, il est un différent mais il nous retourne comme il veut ! L'album défile et finalement les titres deviennent de plus en plus redondants dans leur structure. C'est groovy toujours, mais ce qu'il manque, c'est des bons gros soli qui mettent en PLS. Ce qui me plaisait le plus chez Horresco Referens ! Un bon morceau de 8 minutes qui te fait perdre la tête avec son riffing aigu. Là c'est purement subjectif car d'entrée de jeu, je comparais Orlag à Horresco Referens. Mais sur les 15 titres de cet album, Orlag est inspiré et on le ressent surtout après l'interlude (qui est vraiment... allez la découvrir par vous-même). Les morceaux « Prédator » et « Exquisite Submission » me rappellent pour le coup le riffing prenant de Horresco ! Là on sent la touche sombre voire black metal dans leur musique. Si le thrash metal, ça vous saoule, parmi les influences d'Orlag, vous avez du bon hardcore des familles qui doit retourner le pit en live ! Et c'est justement sur « Perverse Tolerance », la piste qui suit ! Alors, ça peut paraître un peu bipolaire voire schizophrène, mais ils traitent de la folie dans leur musique, alors c'est assez cohérent. A vous de voir. L'album se conclut sur un mélange d'un peu toutes leurs influences : du death, du black, du thrash, du melodeath... le tout toujours sous la même prod... mais avec un bon solo qui fait plaisir ! La prod est sale, certes, mais le mixage, lui, est assez correct, et met bien tout les instrus en avant. Ou peut-être un peu trop la basse. Je trouve que ça rend bien avec l'ambiance du groupe tout de même. Si après 45 minutes vous n'en avez pas eu assez, il y a en fait 2 bonus tracks ! Une cover metal extrême de... « Blue Money » de New Order, de la synthpop des années 80'. C'est assez improbable mais ça ne dépayse pas trop, c'est bien effectué. Puis une version acoustique de « Exquisite Submission », pour le coup le chant est trop sur-mixé mais ça reste vraiment sympa (puis c'est bonus!). Pour conclure, j'attendais beaucoup de cet album, je voulais vraiment trouver un groupe marquant comme Horresco Referens, mais il ne faut pas les comparer. Orlag fait vraiment SA musique malgré les ressemblances. Et c'est d'une très bonne qualité ! Même si des pistes sont un peu en dessous, l'album passe très vite et on se focalise avant tout sur les morceaux qui vont nous marquer (ceux que j'ai cité pour ma part). Points positifs : - Une musique assez originale, malgré tout, même si le thème manque un peu de surprise. On se balade dans un cliché. - Les morceaux ne se ressemblent pas trop (surtout vers la fin). - C'est particulièrement efficace ! Points négatifs : - La prod peut rebuter certains... Dans le thrash, une bonne prod est souvent primordiale. Bien que ça reste dans l'esprit de l'album. - Certains morceaux sont un peu en dessous et parfois, ils n'ont pas trop de cohérence entre eux. |
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