CHRONIQUES ALBUMS

L’Allemagne serait elle devenue un des seuls pays ou il n’est pas honteux de dire que le heavy rock est encore un genre qui a sa place au panthéon des musiques électriques ? A en croire ce que j’entends chez Nikki Puppet formation teutonne originaire de Hanovre, je pense que oui ! Car c’est avec une décontraction évidente et une véritable envie d’en découdre que ce groupe nous propose son premier album le bien nommé « puppet on a string » !

Doté d’une production en béton armé et très actuelle, intelligemment concocté par Hermann Franck qui est loin d’etre un débutant puisque son travail avec Victory ou Accept à déjà laissé quelques traces chez les metalleux fan de heavy façon fête de la bière à Munich, l’album ne souffre d’aucune critique de ce coté là. Les titres se succèdent tous dotés d’un groove rock’nroll certain. Chacun assure ses parties de belle manière en particulier Nicky Gronewold (chant) ; celle ci possède un très jolie timbre de voix, savant mélange de graves et de très légers aigus d’une redoutable efficacité en particulier sur les titres les plus relevés de ce disque comme « Another World » ou « Ignorance » ce dernier possédant un feeling punk rock vraiment rafraîchissant ! Petit clin d’œil aussi au guitariste de cette formation qui grâce à son jeu hyper véloce et sa technicité propulse très souvent des morceaux de moins bon calibre vers des sommets qui à première vue auraient pu paraître intouchables. Cependant il faut aussi remarquer que bizarrement lorsque la formation décide de ralentir un temps soit peu le tempo, la sauce passe moins bien et devient poussive. « Stand here this way » en est l’exemple parfait, lent, mélodique mais manquant cruellement de vie, par rapport à la plupart des autres brûlots ! Dommage, mais pas définitif car l’ensemble tient malgré tout largement la route et rivalise largement avec la plupart des ténors du style ….

Une fois de plus ma curiosité aura été récompensée ! Quel plaisir de se dire que des gens croient encore au rock pur et dur ! Le simple, le direct, et qui d’une seule pulsation vous fera frissonner l’échine jusqu’au bout de la nuit….