DYNFARI The four doors of the mind [ 2017 ] |
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CD Album Durée : 48 Style : Black Atmosphérique, Post-Rock |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
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Chronique : 11 mars 2017 , réalisée par Eniok | ||||
La première chose qui a retenu mon attention chez Dynfari, c'est sa provenance. En effet, ils sont Islandais et autant vous dire qu'il n'y a pas masse de groupes de metal là-bas. Metal Archives en répertorie une centaine seulement. La deuxième chose qui m'a attiré, c'est son artwork. Complètement différente des premières sorties du groupe, c'est une pochette lumineuse, où s'entremêlent des couleurs pâles mais claires avec au centre, une épée et quatre femmes nues, en blanc, avec de longues chevelures qui donnent du relief à la pochette, le tout surmontée d'un mandala doré. Ce qui m'a définitivement conquis, c'est le genre, du black metal « moderne » entre le black atmo et le post-black, notamment inspiré d'Alcest et évidemment de Solstafir, autre groupe Islandais, lui aussi originaire de Reykjavik (comme la plupart des groupes de ce pays). L'album se nomme « The Four Doors Of The Mind ». C'est un sujet assez complexe, je vais essayer de vous expliquer en quoi consistent les « 4 portes de l'esprit ». C'est une croyance qui dit que ces portes représentent le chemin qui nous permet de faire face à la douleur. Je n'ai pas trouvé grand-chose là-dessus, mais Dynfari reprend cette idée des 4 portes : Porte 1 : Le sommeil, Porte 2 : L'oubli, Porte 3 : La folie et Porte 4 : La mort. Voilà pour le concept qui est très original, je vous invite à approfondir si ça vous intéresse, je n'ai pas poussé plus que ça. Parlons de la musique, c'est ce qui nous intéresse. Dynfari est ce genre de black metal qui doit s'écouter le soir, avant de dormir. La musique se veut à l'image de l'artwork : légère. Disons-le, Dynfari s'affranchit de l'étiquette « black metal » pour y mêler un post-rock maîtrisé, laissant parler des nappes de mélodies planantes sur la plupart des morceaux. A tel point que l'on ne se rend pas compte des changements de piste. En clair, Dynfari reste assez classique dans les structures, sa petite particularité c'est le « chant parlé » notamment en islandais. Ce qui est très agréable dans cet album, ça va être les petits changements de tempo, dans un même morceaux, quand on passe d'un tempo lent à du mid-tempo typé black. Ça éveille l'auditeur, ça le reconcentre sur la musique. En effet, le côté apaisant du groupe et finalement linéaire est propice au « repos ». La musique nous apaise vraiment, en faisant voyager notre âme (à travers ces portes peut-être). En fait, c'est comme un album d'Alcest, on lance la musique, on ferme les yeux 5 minutes et on se retrouve déjà au dernier morceau. Cette dernière porte justement, dure près d'un quart d'heure. Cette musique prend son temps, elle démarre tout doucement avant que la batterie insuffle un peu d'énergie à la compo, le tout dans une certaine légèreté. Pour finir, cet album de Dynfari est finalement très doux et presque lumineux, on est loin du black atmosphérique dépressif. Malgré la provenance du groupe, on n'est pas dans la musique froide que peut inspirer l'Islande. Nous avons donc un album agréable, qui vous relaxera la nuit avant de vous coucher, sans pour autant vous noyer dans la mélancolie. Points positifs : - Un concept original. - Un artwork magnifique. - La musique est apaisante et assez positive contrairement à ce que l'on peut trouver dans le black metal. Points négatifs : - C'est agréable certes, mais ne se démarque pas musicalement des autres groupes du genre. |
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