CHRONIQUES ALBUMS

Je vais rentrer directement dans le vif du sujet, "The Western Land" est le synonyme même de la frustration... ou comment lutter contre la hantise de la page blanche. Hors avoir un NOM, n'est pas synonyme de qualité, voici donc un album solo composé de 2 titres d'une vingtaine de minutes chacun. Réalisé et composé (bien grand mot ici) par le musicien Allemand BARST.

Musicien connu et semble-t'il reconnu pour ses nombreuses prestations musicales auprès de divers artistes... C'est d'ailleurs un comble qu'un bourreau de travail puisse se retrouver en panne d'inspiration pour son propre projet, et le justifier pompeusement par la volonté artistique de sculpter la matière sonore dans une recherche expérimentale auditive afin de créer une musique transcendante et ambiancé. Une bien jolie phrase pour quelqu'un qui se contente de faire tourner le même phrasé musical sur plusieurs dizaines de minutes en montant et descendant le volume !!!

Le seul relief que l'on pourra alors trouver au sein de ces deux compositions, au-delà du changement de "volume" est l'ajout ou le retrait d'instruments/vocaux venant à compléter et jouer également sur ce même principe de boucles. Le résultat ici, dénote malheureusement d'un manque de travail et d'une recherche complètement dénué d'intérêt consistant à une accumulation de sons et de bruits agglutinés les uns sur les autres. On pourra noter que le second titre fait des folies à la 16 minutes, par le changement d’atmosphère et l'ajout d'un passage de guitare électro-acoustique.

Cet album est a l'image de ces artistes qui se touchent la nouille, en justifiant faire de l'art sous couvert de phrases éloquemment abstraites...