KADINJA Ascendancy [ 2017 ] |
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CD Album Durée : 48 Style : Metalcore Progressif, Djent |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 05 février 2017 , réalisée par Eniok | ||||
Ascendancy est le premier album du groupe français Kadinja. Après un premier EP sorti 4 ans plus tôt, Kadinja nous offre un metalcore aux accents progressifs, que l'on peut donc qualifier de djent. Rien qu'en regardant la typographie du logo, on sait qu'on est dans quelque chose de mathématique et de complexe, à la fois sobre et beau. Ce qui est encore plus beau, c'est l'artwork, nous présentant un paysage chaud et réconfortant, nous invitant au voyage, avec une photo en plongée, où l'on aperçoit une personne près du lac, en tout petit. Je m'attends donc à un album assez lumineux, et quoi de mieux pour être de bonne humeur ou se reposer ? Et je ne suis pas déçu ! L'album s'ouvre avec un morceau rentre-dedans, très djent, alliant chant hurlé et chant clair. Bien que j'ai du mal avec la forme « couplet crié/refrain chant clair » qui manque souvent cruellement d'impact là où, pour moi, la musique se doit d'être plus percutante (le refrain revenant le plus souvent, c'est logique c'est un refrain...). Chez Kadinja, ça serait un peu hypocrite de ne pas reconnaître la qualité du chant de Philippe Charny Dewandre, qui assure bien au niveau scream/growl comme sur le chant clair, bien que parfois ça ne me plaise pas trop comme sur la piste 2 et 3, à certains moments, où les envolées ne me touchent pas trop. En parlant de la piste 2, « GLHF », elle me fait bien penser au troisième album d'un groupe que j'adore, After The Burial, lors de leur période très « metalcore prog », leur plus mauvaise par rapport à la qualité de leur discographie, mais ce morceau m'a rendu nostalgique ça fait plaisir. Là où l'on retrouve cette touche After The Burial, mais qui serait digne de leur morceau, c'est sur « Episteme Part II ». Ce morceau poutre vraiment ! Breakdown bien foutu et efficace, partie atmosphérique vraiment planante et chant juste, j'ai particulièrement été touché par cette musique. Un petit mot concernant la production qui est très bonne, étant donné qu'elle accentue les breaks (celui de « 'til The Ground Disappears » est mortel!) et les riffs tranchants de guitare mais s'adapte aussi aux passages plus atmosphériques. Pour rassurer les détracteurs du metalcore, qui peuvent critiquer le manque d'originalité et je les comprends, ici, chaque morceau à son âme. Les refrains ne sont pas si identifiables car la qualité des compos rend le tout assez homogène sur les 48 minutes de l'album. Et malgré les blagues sur le djent (qui me font bien rire quand même) qui illustrent des guitares à une seule corde, pour définir les accords redondants du genre. Kadinja propose vraiment du metal progressif, alors je peux pas trop vous expliquer tout ce qui est richesse des compos, pourquoi ça c'est complexe, mais dans les structures nous avons plusieurs changements rythmiques, des soli bien chiadés etc... En bref, l'album de Kadinja, c'est un album très agréable dans le sens où même les parties brutales sont douces et lumineuses, nous sommes dans une sphère réconfortante ne visant pas à nous écraser de technicité et de prétention.... Bon ok, il y a quand même « Dominique nique nique ! » le single qui peut paraître bizarre dit comme ça mais qui est tellement efficace, ce morceau est magnifique, je ne saurais pas dire pourquoi il m'éclate comme ça. Sûrement ces breakdowns avec ces coups de basse qui en font le morceau le plus bourrin de l'album (quoique la musique qui suit l'est également...). Points positifs : - Imagerie générale très jolie. - Production de bonne qualité. - Breaks efficaces, qui jouent le contraste avec les parties atmosphériques. - Assez original pour le genre, j'ai été agréablement surpris comme j'ai pu le détailler plus haut. - Soli super cools. Points négatifs : - J'avoue que c'est assez personnel mais la récurrence du chant clair ne me touche pas spécialement, j'aurais préféré quelque chose de plus virulent, qui laisse moins indifférent. - En fait il n'y a pas de vrai défaut majeur, ça ravira les fans du genre, et c'est ce qui compte ! |
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