Line-up :
Benjamin Schenk – vocals/guitar
Sascha Jeger – guitar
Daniel Dorn – bass
Tobias Herzog – drums
Pablo Echagüe – guitar
Mettons-nous d’accord tout de suite, jeune headbanger : si tu n’as pas connu Cocteau Twins et Joy Division en tête des hits parades, ni Marilyn Manson période Mechanicals Animals, si tu n’es ni Goth, ni de sexe féminin, alors, il y a de fortes chances que tu doives détourner les yeux.
Parce que, toi, tu n’aimes pas les longues ballades aux mélodies magnifiques et cruelles. Ce que tu veux toi, c’est du lourd, des riffs qui décollent le papier peint et du growl qui fait pleurer les enfants. Pas Mogwai ou Katatonia.
Donc, nous sommes d’accord, il n’y a rien pour toi ici. Parce qu’ici on parle de Shoegaze, autrement appelé post-punk-à effets-de-guitares-à-toutes-les-sauces, style dans lequel excelle Last Leave Down. Et Bright Wide Colder, deuxième album du groupe helvète, en annonce d’autres, que l’on espère du même calibre.
Soyons honnêtes : oui, à la longue, ça se répète un peu tant les titres sont bien foutus. Certains esprits chagrins iront même jusqu’à qualifier l’album de, lâchons le mot, commercial (damn !). Mais c’est très réussi, et à l’image du single "The Path", ultra efficace.
En résumé, tu peux y aller quand même.
Love, Caïus.Julius.
Tracklist :
1 Purple Skies
2 Ghost Trails
3 Bling Mind
4 Deaf Heart
5 The Path
6 Cold Wind
7 Existence
8 Suspire
9 Not The Same
10 Dust
11 Anything
12 Youth
13 Transcend
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