DIABLO Mimic47 [ 2006 ] |
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Durée : 47.09 Style : Death mélodique |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 20 février 2006 , réalisée par Seb | ||||
Mimic47 est le quatrième album de ce quartet finlandais formé en 1987 (d’après le site du label, celui du groupe n’étant pas accessible à l’heure où je rédige cette chronique). Lors de la première prise en main du cd, on peut constater un artwork sympathique dans les tons noirs orangés agrémenté de quelques insectes par ci par là… et une dédicace à la mémoire du défunt Chuck Schuldiner (Death) sur le verso du livret. Et oui les membres de Diablo semblent être de grand fan de death old-school comme Death et Testament. Pourtant à l’écoute du cd, ce sont de toutes autres influences qui se font ressortir. Le premier groupe qui m’est passé en tête lors de l’écoute de cet album est Soilwork, mais aussi In Flames sur certains passages (l’intro et le refrain de In Sorrow We Trust par exemple). Niveau originalité on aura connu mieux c’est certain. Par contre on a beau ressentir les influences, Diablo nous livre ici un cd très intéressant sur le plan compositions qui sont relativement fouillées. Au niveau de la voix tout d’abord. Rainer (chant - guitare rythmique) nous propose un panel fort sympathique mélangeant avec une apparente facilité un chant clean (Shadow World, Damien, Condition Red), un chant plus typique death mélodique (sur la quasi-totalité des titres proposés) et des passages très soilwork-iennes (les refrains de Shadow World et Damien par exemple). On peut aussi noter niveau chant la présence de chœurs dont féminin sur Damien. Après d’un point de vu instrumental, on retrouve les mêmes ingrédients qu’une grande partie des groupes du genre : une guitare pose une rythmique bien lourde accompagnée de la basse et de la batterie sur lesquelles viennent se greffer une guitare lead avec une ligne plus mélodique avec par ci par là des passages clean pour calmer le ton. La recette marche comme ça alors pourquoi changer ? Par contre les solos proposés sont très sympas et montre que les guitaristes savent se servir de leurs manches ! Mention spéciale à la fin du solo de Shadow World sur lequel on ressent l’influence des solos de Chuck Schuldiner. Cependant l’album reste bien ficelé ce qui permet de l’écouter d’une traite sans s’en être rendu compte et sans (trop) s’ennuyer, avec des titres plus mélodiques que les autres (Blackheart, In Sorrow We Trust, DOA, A View To A Kill) voir même pour casser le ton, un petit titre instrumental (Kalla). Bien que Diablo ne révolutionne pas le genre avec cet album qui ne sera probablement pas l’Album de l’année, ca reste néanmoins une galette à laquelle j’ai vite accroché grâce à Shadow World, BlackHeart et DOA surtout. Bref à écouter au moins une fois si vous êtes comme moi fan du genre. |
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