SELF-HATRED
Theia [ 2016 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 39.59
Style : Doom atmosphérique
  Infos :L'album est disponible en écoute intégrale sur la chaîne Youtube de Solitude Productions.
  Contact label : https://solitude-prod.com/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/selfhatreddoom https://self-hatred.bandcamp.com/releases
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 05 janvier 2017 , réalisée par Eniok
   
Voici la quatrième sortie de cette fin d'année 2016 pour le label Solitude Productions, qui nous présente un jeune groupe de doom atmosphérique : Self-Hatred et son album : Theia. Commençons par parler des noms : Self-Hatred signifie en anglais « Haine de soi ». On s'attend donc à ce que ça ne soit pas la joie dans cet album. Par contre Theia est le nom de deux entités issues de la mythologie grecque. La première c'est Theia la Titanide, qui est la fille du Ciel et de la Terre, à savoir Ouranos et Gaïa. La seconde est une Océanide. Une Océanide est une nymphe, donc un esprit d'apparence féminine associée à la nature, mais une nymphe aquatique « non marine ». A vrai dire, lorsque l'on regarde l'artwork, impossible de dire de quelle entité il s'agit. Cependant, il attire notre attention : Dans les tons marron-clair, un peu orangé, il est assez géométrique, dans le sens où les cercles composent la pochette, ils sont les ondes lumineuses créées par la lampe d'un personnage. L'artwork me fait beaucoup penser à celui de Nolentia, May The Hand...etc...

Lançons donc cette galette, en se préparant à être bien triste. Hé bien, riffs pas trop écrasant, assez planant, que l'on rapproche donc à de l'atmo, bien sûr, c'est en down-tempo, et parfois nous avons ici et là des envolées aiguës de guitares qui sont très agréables. La particularité du groupe, c'est qu'il a deux chanteurs. Felis, qui s'occupe du growl monolithique et qui est très bien produit. Rappelant Eye Of Solitude (j'aime ce groupe pour le growl), le chant ne décolle pas du sol contrairement aux instruments qui essayent de garder le côté planant. Mais ce qui va contraster tout ça, c'est Katas, la seconde chanteuse. Hé oui ! Ce qui contraste avec le chant étouffant, c'est du chant léger et féminin ! A titre de comparaison, je vous recommande le groupe français Angellore, qui nous propose quelque chose de similaire, j'adore. Mélanger à cela des nappes de synthé et vous obtenez un album très poignant, sans aucune fausse note.

Malgré la structure redondante, notamment sur les durées des morceaux qui oscillent entre 6 et 7 minutes, nous avons parfois des notes d'orgues, comme sur « Slither », qui apporte beaucoup aux compos, étant un instrument peu utilisé mais qui correspond parfaitement au style doom metal. Bien que je pense qu'ils aient juste utilisé un synthé reproduisant ce son. Un morceau aussi apporte de la diversité au tout, c'est « Self-Refection », qui ne dure que 3min30 et qui est mid-tempo, donnant un peu plus de rythme à l'album relativement court (40 minutes). A la place de faire un interlude lent et posé comme dans la plupart des albums, Self-Hatred nous fait une pause plus dynamique, toujours aussi légère qui est tout simplement magnifique.
Pour résumer, c'est un album très agréable et sera une très bonne découverte pour ceux qui recherchent du doom atmo à la Angellore. Comme l'album est assez court (pour le genre) il n'y a pas de longueur, on va droit à l'essentiel et c'est tout. Et pourtant, le côté mélancolique ressort quand même, bien que ça ne soit pas étouffant comme Revelations Of Rain.

Points positifs :
- Artwork très beau.
- Les deux chanteurs : Growl + Chant clair féminin.
- La durée qui n'est pas trop longue.
- Le morceau « Self-Reflection ».

Points négatifs :
- Peut être redondant si on n'aime pas le genre.







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