ATARAXIA Deep Blue Firmament [ 2016 ] |
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CD Album Durée : 60.54 Style : Cold Wave/Gothique |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 29 décembre 2016 , réalisée par Chart | ||||
Cela fait déjà bien longtemps que ATARAXIA s'est formé, en 1985 à Modène en Italie pour être exact. Le groupe est issu de la scène Gothique et Cold Wave des années 90 de la même manière que leurs pendants britanniques DEAD CAN DANCE. Après une très longue série d'albums, une bonne trentaine si on se réfère à quelques informations glanées sur le net, ATARAXIA revient aujourd'hui avec « Deep Blue Firmament ». Nous sommes certes très loin du metal mais vu l'impact que peut avoir DEAD CAN DANCE sur le public metal, il n'y a aucune raison de ne pas parler de ATARAXIA. En effet, ces deux groupes ont pas mal de choses à partager mais nous arrêterons les comparaisons ici car en effet, il y a tout de même deux identités séparées et assez fortes. Mais il y a une chose qu'on ne peut mettre de côté, c'est cette formidable production. En effet, même s'il s'agit de sonorités pour la plupart acoustiques, la barre est haute. Le son de cet album est absolument magnifique et de suite nous sommes plongés dans cet univers par la grande porte. Une belle performance. Cet album ne compte pas moins de 11 titres tous aussi intenses les uns que les autres. On se laisse très vite transporter par la voix magnifique de Francesca NICOLI. C'est en effet autour d'elle que s'organise le groupe. Elle est responsable des textes mais possède aussi le titre de « Grande Prêtresse » de ATARAXIA. Nous sommes forcés de reconnaître que malgré le temps qui passe, sa voix reste d'une grande pureté et d'une force impressionnante. Il y a là une très belle voix et un travail qui forcent le respect. Si le début de l'album avec des morceaux tels que « Delphi » ou « Message To The Clouds » sont clairement éloignés de toute forme de rock et se concentrent sur des ambiances percutantes et profondes, toujours dans un esprit gothique, d'autres titres font évoluer le registre musical de ce disque. En effet, un morceau tel que « Galatia » se rapproche plus de la cold wave. Même en retrouvant quelques sonorités plus électriques, la force acoustique de ce morceau n'en demeure pas moins immense. Les arrangements sont certes plus nombreux mais cela ne fait que renforcer la puissance de ce groupe. « Vertical » n'hésite d'ailleurs pas à flirter avec quelques éléments électroniques vraiment bienvenus. On mélange des ambiances sonores actuelles avec des chants venus de temps anciens. Le cocktail est pertinent et d'une force magnétique encore une fois très forte. Voici le genre de groupe qui a vite fait de vous happer sans qu'on ne s'y attende vraiment. On écoute sans a priori et finalement on se laisse très vite convaincre. Si vous avez besoin d'un peu de légèreté après les fêtes de fin d'année et que vous n'avez toujours pas écouté ce disque, vous savez ce qu'il vous reste à faire. |
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