ETHMEBB
La quête du saint grind [ 2017 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 59
Style : Epic Nawak Death Power Metal
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : https://www.facebook.com/ethmebb https://ethmebb.bandcamp.com/music
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 28 décembre 2016 , réalisée par Eniok
   
Allez, défoncez-vous avant de commencer à écouter Ethmebb, croyez-moi, vous en aurez besoin... Alors c'est qui ces guguss ? Ethmebb est un groupe français de [ prend une grande inspiration ] Epic, avant garde, death, power, symphonique, orchestral, progressif, mélodique, Nawak parodique metal ! Bon on peut pas vraiment définir le groupe mais en gros c'est du death power, ça résume plutôt bien. A la base le groupe faisait du grindcore et c'est justement le sujet traité dans les paroles.

Ca raconte l'histoire de Tathor (« L'Echalote de ses Morts ! ») qui a perdu son grind donc il ne peut plus... enfin... il ne peut plus... baiser quoi... Donc, dans son monde fantastique, il part à sa recherche et vit plein d'aventures, il va rencontrer plein de personnages comme des gobelins, des pirates etc... un univers très riche qui va mettre plusieurs albums avant de se dévoiler complètement à nous, les auditeurs de ce conte fantastique. Avant d'attaquer la musique, parlons de l'artwork : C'est en fait une parodie du tableau « le Radeau de la Méduse » de Théodore Géricault, dessus vous retrouverez pleins d'éléments présent dans l'album, penchez-vous dessus il est détaillé et assez beau.
L'album débute sur une douce intro orchestrale instrumentale puis enchaîne avec « Lost my Grind ». Je ne vais pas vous détailler l'histoire ni les paroles, qui seront bientôt disponibles car elles sont pleins de jeux de mots, de références, c'est très bien écrit, c'est très drôle et le mieux est de vous laisser les découvrir. Tous les morceaux sont tous très inspirés, ils sont assez long et chaque note est millimétrée, enchaînant, riffs rapides et tranchants et envolées lyriques portées par le chant et les choeurs entremêlant death metal à grosse voix et power epic. C'est puissant, on se sent comme Tathor qui va casser des bouches pour récupérer son « Grind », surtout lors des longs soli symphoniques et progressifs comme par exemple sur « A La Recherche De La Découverte De La Quête Pour Trouver Le Saint Grind » (ce titre tellement fabuleux).

Vous parler de chaque changement de rythme serait totalement impossible tellement l'album est complexe et pleins d'influences (il y a même parfois un côté power mélodique japonais, vous savez, du power néoclassique). Pour vous dire jusqu'où ça va, il y a même parfois des breakdowns symphoniques ! Et qui ne manquent pas d'intensités en plus ! Concernant le morceau « Pirates Of The Caribou »... oui Caribou... cette blague est tellement beauf qu'elle est sponsorisée par Doritos et Mountain Dew... Qui sonne comme une musique de marin, de pirate, (accordéons, choeurs (de pirate...), mouettes etc...) avec des paroles vraiment géniales (j'insiste, il y a un vrai travail dessus). Ce que l'on pourrait craindre c'est que l'accent soit mit essentiellement sur les paroles drôles et l'histoire mais ce n'est même pas le cas. A la différence d'Ultra Vomit par exemple, qui est une référence dans le metal parodique, ici chaque solo et break instrumental sont réfléchis et à prendre en compte dans le concept de l'album.
Ce n'est pas pour rien que des pistes atteignent les 10 minutes et même jusqu'à 17 pour la dernière ! Et parlons-en : « Bruce Lee Mena L'Amour. » (rigolez svp). C'est une parodie de « L'Hymne A L'Amour » d'Edith Piaf, qui va être reprise en version metal dans le morceau mais ce n'est pas le seul ! Vous y retrouverez la reprise de l'« Aigle Noir » de Barbara (excellent vraiment) et de « La Vie En Rose » d'Edith Piaf, c'est très émouvant. Et pour finir en beauté l'album, il y a une grosse pause de 5 min avec à la clé, un morceau bonus et pas n'importe quoi ! Enfin si, mais on ne s'y attend pas ! Il s'agit d'une reprise chiptune (musique 8-bit) de leurs propres compositions, qui nous rappelle bien que l'épopée de Tathor pourrait faire un super jeu vidéo ! (du style de Dragon Quest).

Alors, que peut-on en penser d'Ethmebb ? Pour ma part c'est une immense surprise et claque. Une claque déroutante certes, mais c'est le genre de projet qui sort de nul part et qui met les codes des genres du metal en Position Latérale de Sécurité, un truc à la fois accessible à l'écoute mais qui à la fois déconcerte. Ca peut gêner les plus puristes qui pensent que c'est pas assez sérieux, ce que je pourrais comprendre, mais ça ravira les fans de Rhapsody, ceux qui aiment les groupes bizarres qui innovent etc...

Points positifs :
- Les textes qui sont très drôles, bourrés d'allusions, de références etc...
- Les compos, qui sont inspirées, qui brassent pleins de genres différents.
- L'histoire est géniale, complètement folle mais lorsqu'on lit les paroles on se marre bien.
- Les paroles sont en français.
- L'artwork et la production sont super.
- C'est le genre de groupe qui doit faire de superbes prestations live.

Points Négatifs :
- Tathor n'a pas de point négatif, et si tu penses le contraire, et bien t'as tort.

Tracklist :

1-Tathor, L'Echalote De Ses Morts
2-Lost My Grind
3-Orlango Blum
4-GPS : Gobelin Par Satellite
5-A La Recherche De La Découverte De La Quête Pour Trouver Le Saint Grind
6-Pirates Of The Caribou
7-Bruce Lee Mena L'Amour







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