DRAWN AND QUARTERED Hail infernal darkness [ 2006 ] |
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Durée : 41.00 Style : Death torturé |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 18 février 2006 , réalisée par SEED OF PERVERSION | ||||
Honte à moi ! C’est déjà le quatrième album de ce groupe de death américain et c’est la première fois que j’entends parler de Drawn and Quartered avec ce Hail infernal darkness. Heureusement grâce à Moribund Records qui a l’air de vouloir un peu diversifier ses sorties en signant des groupes autres que du black metal, l’erreur est réparée. Je ne sais pas encore ce que donnait les anciens albums du groupes mais si ils étaient à la hauteur de ce dernier opus j’ai du passer à coté de quelque chose d’énorme car cet album est une vraie petite bombe de death metal. Pas d’intro pour nous mettre dans l’ambiance, les quatre américains balancent la sauce directement, et on peut dire que l’album démarre fort, nous jetant directement à la gueule une technique musicale très aboutie qui n’est pas là que pour la démonstration. Ici la technique est soumise à l’esprit torturé des géniteurs de cette musique infernale. Les riffs sont tous alambiqués, complexes, avec des mélodies presque dissonantes. Les morceaux sont à l’image des riffs, bien complexes, proposant des parties ultra violentes boostées aux blast, entrecoupées de break qui continuent d’appuyer l’ambiance oppressante générale de l’album, qui se fait le plus sentir sur certains passages extrêmement lourds dans lesquels s’envolent des leads guitares diaboliques d’une intensité vraiment bluffante. Pour couronner le tout la voix bien gutturale et caverneuse enfonce le clou. Le seul problème de cet album est que la description que j’ai faite de la musique de Drawn and Quartered aurait très bien pu décrire la musique d’Immolation. On sent dès le premier morceau l’influence de ce groupe culte. Alors je ne sais pas si cette influence est volontaire ou si le groupe s’est forgé ce style progressivement (vu que je ne connais pas le reste de la discographie du groupe), mais toujours est il que cet album déboîte sévèrement. En plus pour ne rien gâcher la production est très bonne, bien massive et puissante, avec un petit coté cradingue pour appuyer l’ambiance, mais elle se révèle quand même moins touffue que celle d’Immolation. Une très bonne surprise donc et même malgré le fait que ça sonne comme du Immolation, la qualité de cet opus suffira largement à compenser ce léger manque d’originalité. |
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