ATTILA
Chaos [ 2016 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 38.15
Style : Metalcore
  Infos :
  Contact label : http://sharptonerecords.co
  Contact groupe : http://www.attilaband.com http://
  Interview : pavillon 666
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 novembre 2016 , réalisée par Chart
   
C'est en 2005 du côté d'Atlanta en Géorgie que se forme ATTILA en référence à Attila le roi des Huns. Même si le parallèle n'est pas musical, on a en tête l'image d'un guerrier barbare dont on dit que « Là où (son) cheval passe, l'herbe ne repousse pas. » Pour un groupe de metal, l'image et le parallèle sont plutôt intéressants. Le groupe a tout de même connu pas mal de changements dans son line up depuis sa création. Seuls Chris FRONZAK au chant et Sean HEENAN à la batterie sont là depuis les débuts. Des deux guitares il n'en reste désormais qu'une assurée par Chris LINCK tandis que Kalan BIEHM s'occupe de la basse. Le groupe sort aujourd'hui son septième album, « Chaos ».

« Ignite » ouvre ce disque un peu à la manière d'un SLIPKNOT avec grosses guitares, riffs neo, percussions et programmation en arrière-plan. La production est impeccable. On retrouve un style très marqué par le neo metal des années 90 avec un chant rap. Cependant celui-ci a été fortement actualisé avec quelques voix death mais surtout par une nouvelle énergie venue tout droit de la scène hardcore. La puissance est au rendez-vous sur ce premier titre mais aussi une certaine identité qui s'éloigne quelque peu des standards du metalcore actuel. La tendance est confirmée par « Bulletproof ». ATTILA varie un peu plus les ambiances sur ce morceau avec l'intégration de riffs plus rapides et des refrains entêtants. Le groupe a même évité le piège des voix claires assez communes dans ce style. L'idée de garder une voix écorchée permet de garder une certaine puissance mais surtout de préserver sa propre identité. On continue avec « Public Apology » qui fait la part belle aux riffs saccadés. Le groove est là et bien puissant. Le chant rap est bien présent et je dois dire que cela un bon moment que je n'avais pas vu un groupe de la nouvelle génération s'en servir avec autant de précision. Le résultat est là. « Obession » flirte avec les ambiances électroniques avant de lâcher la décharge attendue. Le groupe travaille avec ce titre sur des ambiances tribales qui apporte une bonne dynamique à l'ensemble tout en gardant une logique avec les morceaux précédents. ATTILA s'est fait le plaisir d'inviter le DJ Ookay sur son morceau « Moshpit ». On flirte cette fois avec la dance et la dubstep. Il y a des nouveautés qui ont été intégrées dans le milieu du metalcore et qui s'imposent de plus en plus dans l'ensemble de cette scène. Mais le résultat est intéressant et permet d'apporter une nouvelle ambiance au milieu de l'écoute. On retrouve ensuite les thématiques identifiées jusqu'ici sur les morceaux suivants « Rise Up », « Let's Get Abducted », « Legend » ou « Queen »...

Même si nous sommes face à un style relativement identifiable dès la première écoute, ATTILA se permet d'explorer de nouveaux horizons et de se construire une identité forte. Le metalcore a le vent en poupe mais il semblerait que certains groupes tels que celui-ci commencent déjà à penser au futur et apporter une nouvelle pierre à l'édifice.







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