COLISEUM - DOOMRIDERS Not of this World [ 2016 ] |
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Vinyle Durée : 08.24 Style : Punk rock Stoner |
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Infos :Split vinyle de 2 reprises de Danzig | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 24 novembre 2016 , réalisée par Jermz.Tral | ||||
1 split, 2 groupes, le tout pour 2 reprises (1 par groupe) piochées dans « Danzig », le premier album datant de 1988 de Danzig le chanteur, voilà à quoi s'attendre avec ce disque. Vous suivez ? Nous voilà donc en présence d’une initiative pour le moins originale. Coliseum est un groupe américain actif depuis 2003, ou devrais-je dire hyperactif, vu le nombre d'EPs et de splits qu’ils ont sortis, en plus de leurs 5 albums, dont le dernier date de 2015. Le trio partage le temps de cette galette un petit moment convivial avec Doomriders, autre band ‘ricain, en provenance de Boston. Les deux étant signés chez Deathwish Inc., label de Converge, Extreme Noise Terror, Disfear et j’en passe, cela nous laisse présager ce que l'on va entendre en ce qui concerne la manière dont sont remaniés les standards musicaux repris ici, c'est-à-dire un bon petit savoir-faire garage savoureusement bruitiste qui privilégie l’énergie et la spontanéité. C’est Magic Bullet Records qui sort cet EP, qui est une réédition d’un précédent disque qui comportait un titre de plus de Coliseum et qui datait de 2005. Le présent objet possède une toute nouvelle pochette qui reprend le principe de celle du premier album de Danzig, mais avec une touche plus « arty ». J’espère que vous suivez jusque-là car c’est une histoire un peu compliquée. La musique n’est pas aussi prise de tête que le concept autour de cette réalisation, elle trace sans crier gare ! Très fidèle, « Am I Demon » par Coliseum respecte tout à fait la version originale, allant même jusqu’à taper le coup de vibrato pour annoncer la fin de l’intro. Le chant est même mieux maîtrisé que celui du grand Glenn, c’est pour dire! Le côté stoner de la version de Danzig laisse place à une interprétation à la fois plus punk et radicalement plus bourrine ! La voix rocailleuse à souhait, les guitares, grosses, grosses, très grosses, et grassement graves, accompagnées par le pachydermique duo basse-batterie, proposent un résultat délicieusement assommant. Même le chorus reprend les délires chromatiques de la version du bodybuildé ex Misfits. C’est donc une reprise fidèle mais personnelle que nous avons là, et il y a de ce fait, quelque chose de rafraîchissant, de frais comme disent les djeuns. Doomriders s’engage dans la même voie avec sa reprise de « Possession », toute autant personnelle, en étant cependant fidèle. Avec un élan similaire à Coliseum, et un style assez proche, le groupe se réapproprie Danzig d’une manière tout à fait convaincante. Le reverse delay de l’intro, les ambiances, tout est récupéré mais avec plus de grain et d’épaisseur dans le son. De ce fait, l'enchaînement des 2 plages est totalement cohérent et convaincant. L’union Coliseum et Doomriders est une affaire qui fonctionne très bien, de plus, cet objet, en édition limitée permet de remettre la main sur un disque depuis longtemps épuisé. Un vinyle qui ravira les fans de garage et de punk qui flirtent avec une petite tendance hipster, et qui aiment faire du skate dans les piscines vides. C’est une très bonne découverte en ce qui me concerne. |
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