BLACK HOLE GENERATOR A requiem for terra [ 2016 ] |
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CD Album Durée : 38.04 Style : Black metal avantgardiste |
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ORIGINALITE |
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PRODUCTION |
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Chronique : 23 novembre 2016 , réalisée par Eniok | ||||
Black Hole Generator, en français Générateur de Trous Noirs, il n'en fallait pas plus qu'un nom aussi classe pour attiser ma curiosité. Ajoutez à cela un artwork des plus étranges et nous obtenons un groupe de black avantgardiste insdustriel. Formé en 2006 par Dreggen à la guitare et par Bjørnar Nilsen au chant, à la basse et à la programmation, deux personnes issues respectivement de Taake et de Vulture Industries. Ils ont sorti en 2006 un premier EP appelé Black Karma. Et donc leur premier album qui est sorti cette année, 10 ans après la parution de Black Karma, et qui s'intitule A Requiem For Terra. Lorsque l'on s'apprête à écouter du black metal avantgardiste, on a toujours quelques appréhensions, ou du moins des questionnements. Pour ma part c'était surtout « est-ce que c'est écoutable ? » et « j'espère que ça ne dure pas une heure et demie ». Pour la durée je suis très vite rassuré : 38 minutes. C'est même un peu court. Observons un peu la pochette qui a été dessiné par Costin Chioreanu, qui a fait pleins d'artworks pour pleins de groupes différents comme le dernier Arch Enemy, le dernier Artcurus, pleins de Grave etc... Elle représente un homme avec une tête de taureau et il semble un peu tourmenté. Derrière il y a un triangle fait de fins traits comme un code-barre. Ceci et le choix des couleurs, des textures (noirs et rouges) rappelle un peu une pochette de stoner ou de sludge mélangé avec du black. Et on retrouve ce côté hypnotisant dès le premier morceau, très lent et lourd avec un chant black, on est tout de suite plongé dans une atmosphère sale, malsaine et oppressante. Le chant clair fait parfois son apparition tout au long de l'album, sur « Titan » ou encore sur « Beneath A Chemical Sky », sur ce dernier, il est particulièrement épique, majestueux. Le tempo n'est pas toujours lent, on retrouve parfois des blast beat notamment dans le morceau « Titan » ou encore « Moloch ». Ce dernier se conclut sur un magnifique solo de guitare. Le côté tourmenté est représenté par l'agressivité de certains passages, en blast beat mais pas seulement, les riffs aigus peuvent parfois être violents. Mais le summum de la violence, c'est la piste 5 « Emerging Pantheon », typiquement un morceau black dans un premier temps mais qui se transforme en mid-tempo qui sonne industriel pour mieux relancer un blast beat derrière. L'album termine sur une piste en majeure partie instrumentale, à tempo lent et est assez relaxant, on termine donc calmement mais d'une belle façon, on remarque la présence de violons, qui aide sûrement à rendre cette musique apaisante. Nous avons donc une musique très accrocheuse, assez redondante mais pas suffisamment pour s'en lasser facilement. L'influence industrielle n'est pas si présente ou du moins pas suffisamment pour nous dérouter totalement, ce qui en fait un album assez simple d'accès et tant mieux car le groupe ne s'éparpille pas et fait un ensemble correct qui est très audible et bien produit. Points positifs : - Ambiances travaillées et assez originales - Compos accrocheuses, variées et bien produites. - L'album n'est pas trop long. - Facile d'accès si on veut s'essayer au black avant-gardiste. - Le côté industriel qui n'est pas trop mis en avant. Points négatifs : Pas de réels points négatifs, ça va dépendre des goûts de chacun. |
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