BILLY SHERWOOD
Citizen [ 2015 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 70.00
Style : Prog Rock
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it/
  Contact groupe : http://www.billysherwood.com/ http://www.deezer.com/artist/111672?autoplay=true
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 13 novembre 2016 , réalisée par NegativeHate
   
Après avoir chroniqué le dernier opus du groupe Yes, voici que le destin met en travers de ma route « Citizen », dernier album solo de sieur Billy Sherwood. C'est donc sur sa dixième sortie que je vais me pencher aujourd'hui, sortie l'année dernière sur Frontiers Records. En espérant que les notes qu'il a reçues ne soient que très peu révélatrices de sa qualité...

Bon, nous y voici. Soixante-dix minutes, onze titres, et pas moins de treize invités ! C'est à partir d'ici que j'ai commencé à réellement me demander ce que renfermait ce « Citizen »...
Et bien, moi qui partais défaitiste a au moins 90%, je me fais bien avoir. Si les clichés du Prog Rock se manifestent très tôt dans l'écoute, l'album tiens amplement la route. La plupart des collaborations étant des membres ou ex-membres de Yes, ça tient forcément la route. Entre le feu Chris Squire et sa basse ronflante, le claviériste Jordan Rudess délaissant Dream Theater pour se payer un peu de bon temps avec le Billy, ou même le violoniste Jerry Goodman, la crème du Prog des 70s/80s est bien là. Mais qui dit rassemblement de personnes venant d'une même époque, d'un même contexte ou d'une même bande, dit aussi accumulation de procédés. Si, d'un côté, les diverses personnalités présentes sur le disque arrivent à en faire un recueil hétéroclite, la base que sont les influences communes entrent dans une certaine redondance. Par exemple, les claviers sont présents tout au long de l'écoute avec des programmes transpirant les années hippies à fond, n'ayant pas changé depuis maintenant trente à quarante ans. C'est dommage de ne pas avoir fait évoluer tout ça...

Si ce « Citizen » n'est certainement pas un album d'une grandeur remarquable, il en reste tout de même un bel hommage aux années passées et maintenant presque révolues de Yes. Car si le groupe reste tout de même actif, seuls deux membres peuvent se targuer d'avoir connu les années de la tempête progressive qui s'est abattue sur le Royaume-Uni dès l'année 68 : Alan White et Stewe Howe, Jon Anderson ayant quitté l'aventure en 2008 suite à des problèmes de santé.
Un bel hommage encore une fois à base de compositions toutes travaillées et élégantes.







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