PANTERA
The Great Southern Trendkill [ 2016 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine Double CD Album
Durée : 106.54
Style : Groove Metal
  Infos :A noter qu'une édition simple vinyle existe aussi, avec seulement dix des douze titres du second CD.
  Contact label : http://www.rhino.com/
  Contact groupe : http://pantera.com/ http://www.deezer.com/artist/2969?autoplay=true
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 13 novembre 2016 , réalisée par NegativeHate
   
Voici 20 ans que l'un des albums les plus intenses de PANTERA a vu le jour. En effet, « The Great Southern Trendkill », huitième album studio de la troupe de sieur Phil Anselmo, est sorti le 7 mai 1996. C'est ainsi que Rhino Entertainment, subdivision du major américain Warner, nous offre en cette année de fête une réédition au format digipack double CD, l'un pour l'album remastérisé, l'autre pour les « bonus ». Un packaging imposant, et ô combien attirant !

Si il est nécessaire de parler du remastering dans cette critique, ce n'est pas non plus pour en faire une analyse détaillée. J'apprécie le fait que les titres soient réédités dans des coffrets collectors (quoi que le nom devient assez abusif aujourd'hui), mais les sorties reprenant le mix original à quelques détails près ne me satisfont que très peu.
Ici, il est vrai que l'égalisation et les sonorités changent, le son ressemblant plus à ce qui pourrait sortir aujourd'hui sous le nom PANTERA. Mais à vrai dire, à part un rehaussement des parties guitares/basses dans le mix, ainsi que la remise à niveau du kit de batterie, peu de choses nous choquent particulièrement en alternant les deux CDs. J'en viens même à préférer le travail de Terry Date et Vinnie Paul, beaucoup plus brut et moins passe-partout que celui de Paul Logus qui avait d'ailleurs déjà remasterisé le « Far Beyond Driven » de 2004. Pour ceux qui ne connaissent pas ou peu le monde de la science du son, monsieur Logus a déjà travaillé avec Cradle Of Filth, Anthrax, Gus G., ou Satyricon pour du mixage/remixage, du mastering/remastering, et même en tant que producteur/coproducteur.
Tournons nous du côté des bonus apparaissant dès le booklet avec l'article de Katherine Turman, journaliste ayant écrit pour, en vrac, Rolling Stone, Marie Claire, Vice, Amazon.com, Guitar World... Un bon petit article de cinq pages avec des scans de pass, affiches, tickets d'époque. Une bonne petite expo à lire en écoutant le reste !

Voici donc le second CD, « The Great Southern Outtakes (Previously Unrelased) ». Tel un geek du son, voici ce qui m'intéresse, des inédits, des live, des mixes qualité répétitions etc.
On commence d'abord sur un mix version 2016 du morceau éponyme, le rendant encore plus actuel, mais tout en gardant un petit côté crade bien sympathique amené par une batterie à la caisse claire « old-school ». Seconde offrande, un morceau live enregistré en 1998 au Dynamo Open Air de Eindhoven, « War Nerve » en assez bonne qualité. Inédite en version légale, mais pas en illégale si vous voyez ce que je veux dire... S'en suit deux early mix de « Drag The Waters » puis de « 10's », une version instrumentale de « 13 Steps To Nowhere », puis « Suicide Note Pt. I » arrive pour nous chatouiller les oreilles avec deux versions alternatives. La première n'est que l'introduction du morceau dont le mix a été accentué pour pouvoir encore mieux « apprécier » le jeu de Dimebag à la douze cordes. La seconde n'est autre qu'une autre version early mix du morceau. La seconde partie de « Suicide Note » provient elle aussi du concert à Eindhoven de 1998 qui paraît étrangement de moins bonne qualité... L'écoute continue avec un instrumental de « Living Through Me (Hell's Wrath) », un early mix de « Floods » et de « The Underground In America » puis, pour finir, retour à Eindhoven avec « (Reprise) Sandblasted Skin ». Voilà, tout est dit !

Cette réédition nous donne en plus de l'album remastérisé des tracks plus ou moins intéressantes. Il est tout de même beau de voir les différents mixes et donc les différentes ambiances que les morceaux emportent en eux selon les égalisations ou autres artifices musicaux.
Si pour ceux qui ne sont que peu intéressés par les Texans verront en ce coffret un objet à ajouter aux stratégies marketing des majors, les fans de la première heure pourraient bien être heureux de voir ces bonus. Pour ma part, je suis entre les deux, mais ce coffret imposant m'a bien plus dans l'ensemble, il faut le dire.







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