MARE INFINTUM Alien Monolith God [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 55.30 Style : Doom |
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Infos : | ||||
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Chronique : 13 novembre 2016 , réalisée par Chart | ||||
Vous aimez la musique qui vient du froid ? La Russie et les pays de l'Est en général sont passés maîtres dans le doom. Avec un label important pour les soutenir, SOLITUDE PROD, les groupes se sont développés de manière importante. C'est un gain considérable pour la scène metal car ce style n'est pas des plus représentés par les labels. C'est une correction importante apportée par ce label spécialisé. Les découvertes à y faire sont nombreuses. C'est ainsi que nous pouvons aujourd'hui avoir accès à un catalogue important où l'on retrouve désormais MARE INFINITUM et son deuxième album, « Alien Monolith God » paru en 2015. Avec une production à toute épreuve, ces moscovites nous proposent une musique dont les influences viennent du doom mais ne se limitent pas à ça. Dès l'écoute de « The Nightmare Corpse – City of R'Lyeh », on comprend que MARE INFINITUM a des inspirations plus larges. Le chant clair rappelle quelque peu celui de CANDLEMASS. Mais il est complété par une voix gutturale des plus profondes. Le duo de voix fonctionne à merveille. Cela permet une alternance d'ambiances et d'éviter certains gimmicks bien répandus dans ce milieu. Cela n'empêche d'ailleurs nullement le groupe d'en imposer quand il le faut comme sur « Prosthetic Consciousness » et ses ambiances pesantes. Cette lenteur et cette lourdeur sont indispensables musicalement mais en venant la contraster par quelques arrangements bien sentis, quelques mélodies guitares et du chant clair, on arrive à une ambiance qui donne à ce groupe une nouvelle hauteur. Sans ça, ce titre aurait été un hymne à la lenteur et au dépouillement. Ce groupe arrive à dépasser ses pairs et à repousser les limites du genre en lui apportant de nouvelles thématiques. Ainsi le morceau « Alien Monolith God » ou « The Beholding Unseen » n'auront pas fini de vous plonger dans les méandres de votre âme et si vous êtes un tantinet sensible à ses parties les plus sombres mais toujours avec une touche lumineuse ponctuelle et bien sentie. Il n'y a que 5 titres sur ce disque mais comme toujours ce sont des titres très longs, dépassant sans problème les 10 minutes à l'exception de « The Beholding Unseen ». La conclusion se fait avec « The Sun That Harasses My Solitude » et ses 11 minutes écrasantes, dans le bon sens du terme. Il y a toujours de bons groupes à découvrir, même dans un style qui nous apparaît souvent comme marginal. Le doom n'est pas un genre qui se soucie des modes et des tendances et c'est bien ainsi. C'est un mouvement qu'il faut aller chercher mais qui regorge de groupes à toute épreuve, très bien construits et très inspirés. Cette fin d'année et l'hiver qui arrive sont propices à cela alors n'hésitez pas à faire cette démarche, vous ne le regretterez pas. |
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