RHAPSOLDYA N’Int ket Deuet A-Benn Da Ziwriziennañ Ac’hanomp… [ 2016 ] |
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CD Album Durée : 50.12 Style : Alternate rock rap |
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Infos : | ||||
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Chronique : 08 novembre 2016 , réalisée par LECKS | ||||
"RHAPSOLDYA" est un quintet Français de la région de Bretagne, plus précisément de Brest et à ce titre le groupe a souhaiter nous offrir un premier album au nom à rallonge : "N’Int ket Deuet A-Benn Da Ziwriziennañ Ac’hanomp…" qui comme l'album est chanté en langue Bretonne. Si vous n'avez pas déjà fui, sachez cependant que le groupe a été justement récompensé en 2015 par France 3 Bretagne et l’office public de la langue Bretonne... Récompensé pour chanter en Breton, c'est un concept qui prouve encore une fois que la région reflète l'estime et le sentiment d’appartenance à leurs traditions et à leur culture. C'est un peu l'esprit contestataire de l'album... le problème c'est qu'il est incompréhensible pour un lecteur/auditeur non averti. Je tiens quand même à préciser pour leur défense que les textes sont disponibles en Français sur leur site... et je les remercie à ce sujet. Mais le risque est que tout le monde n'a pas forcément l'envie ou la volonté d'aller y jeter un œil plus en avant et la barrière de la langue suffira à faire blocage. Malgré la démarche artistique, ce n'est pas pour moi un album qui fait mouche, et j'avoue avoir peiné à en terminer l'écoute... cela reste quand même assez communautaire et par le passé j'ai déjà eu une première expérience du Breton avec les chansons des ramoneurs de menhirs... qui ne m'avais pas séduit, je suis conforté à nouveau dans mon idée. Note: La langue Bretonne est une langue celtique de la branche brittonique, proche cousine du gallois, peut-être en partie du gaulois (disparu au milieu du VIIe siècle), et surtout du cornique. Sur ce premier album comportant pas moins de 14 pistes, le groupe aura néanmoins choisi d´insérer des extraits sonores en français, pour tenter de donner du crédit à leurs idées, tirés certainement de discours réels ou fictifs... Pourquoi pas, l'idée est bonne, déjà vue et usitée par bon nombre de groupes avec plus ou moins de succès. Cependant se rajoute la surenchère de l'accordéon sur des guitares aux riffs rock/métal avec un parlé/chanté en rap breton et ou néo-breton prononcé avec un fort accent (phonétique) français qui crée une uniformité au sein des titres qui peinent à les différencier et manque de variété pour un album comportant autant de titres... de plus la fusion peut s’avérer plaisant dans certaines formations, mais ici, c'est un véritable patchwork dont le tumulte me fait décrocher. Si vous aimez les expérimentations, je vous invite à y jeter une oreille pour découvrir cet univers à la dois festif et contestataire/identitaire. |
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