AXXIS Paradise in flames [ 2006 ] |
||||
Durée : 49.53 Style : Hard rock |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 08 février 2006 , réalisée par SAVINI | ||||
Depuis plus de quinze ans Axxis enfile les albums de hard rock avec une constance toute germanique. Ce n’est certainement pas moi qui vais leur reprocher cette fidélité à un style désormais si peu populaire cependant, et pour être tout à fait honnête, j’avoue être assez peu réceptif au hard rock prodigué par nos amis de Dortmund. J’ai donc approché cet album avec la plus grande prudence et il m’aura fallu moult écoutes pour arriver à lui trouver un certain charme. La première chose qui interpelle chez ce groupe, c’est le chant de Bernhard Weiss. C’est sûr qu’on aime ou on n’aime pas. Son timbre est plutôt typé sans être pour autant caricatural. On ne peut pas nier que sa voix est assez intense et personnelle et qu’elle est difficile à décrire ou à comparer (ce qui est plutôt positif). Pas complètement nasale, parfois un peu flottante, elle est malgré tout selon moi pas franchement extraordinaire. Ce dernier est rejoint sur plusieurs titres, notamment sur la ballade Don’t Leave Me (oui, c’est original), par Lakonia, petite protégée du groupe, dont l’apport n’est là encore pas réellement transcendantal. Au niveau des compos c’est assez traditionnel, au vu de la pochette je pense que vous vous en doutiez, donc plutôt bien foutu. Si certains passages peuvent faire penser à du speed à la Gamma Ray, l’ensemble reste fortement ancré dans le hard rock traditionnel, mais un hard rock noyé dans les nappes d’un clavier malheureusement omniprésent. Les tempos sont pas mal variés, la production plus que correcte et le tout est exécuté avec application à défaut de maestria. Quand on écoute bien il y a même pas mal de solos, cachés au fond derrière le clavier, mais rien qui n’arrive véritablement à me faire bouger la tête plus que de raison (à part peut-être sur Talisman). Certains passages sont presque dansants comme par exemple sur Lady Moon qui peut paraître par certains aspects limite niais. Bref, un peu comme Trinidad d’Edguy sauf que, là, c’est pas voulu. J’ai l’air un peu sec et sévère comme ça, surtout pour un album qui a déjà apparemment pas mal de fervents défenseurs. Je pense que l’album n’est pas non plus en soi mauvais (voir par exemple le très mélodique mais tout de même efficace Stand by me) mais on ne m’enlèvera pas de l’idée que ce dernier s’adresse à un public bien précis et que même en ce domaine il existe d’autres groupes outre Rhin qui sont selon moi bien plus intéressants. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|