SLEGEST Vidsyn [ 2016 ] |
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CD Album Durée : 33.13 Style : Stoner Nordique |
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TECHNIQUE |
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Chronique : 28 octobre 2016 , réalisée par NegativeHate | ||||
La vie de chroniqueur est une belle vie, il faut bien le dire. Loin de moi l'idée de vouloir me vanter, mais il faut tout de même l'avouer. Sortie après sortie, nous faisons de notre mieux pour vous proposez des reviews qui, je l'espère, vous donnez envie d'écouter et de découvrir. Et à vrai dire, on aime ça. Aujourd'hui, c'est au tour de SLEGEST de se soumettre à la critique pour leur album « Vidsyn », qui paraîtra le quatre novembre prochain. Deuxième opus donc pour le one man band Norvégien officiant dans un Metal alliant des influences Doom/Black à des ambiances psyché venant tout droit des 70's et 80's. Un très bon cru certifie Dark Essence, leur label ! Alors, revêtons notre plus beau bleu de travail, et goûtons ce produit macéré à souhait ! Avant même l'écoute, « Vidsyn » nous marque avec un artwork épuré mais efficace, rappelant les contrées enneigées. L'écoute débute enfin, les premières remarques arrivent aussitôt. En vulgarisant, SLEGEST nous propose un Metal au chant Black complété par des rythmiques lentes et des orchestrations Doom/Psyché. En vulgarisant encore plus, on tape du côté d'un Stoner Metal. Loin de ce que nous vendent des sites spécialisés... Mais là n'est pas la question. Qu'en est-il de la musique ? Et bien elle passe bien. Le condensé d'influence n'est pas indigeste mais au contraire bien dilué et chaque genre se retrouve tout aussi bien représenté. Tous les titres s’enchaînent paisiblement et plutôt rapidement, ce qui est d'ailleurs un peu le point faible de l'opus. Son écoute est expéditive, rapide à cause de la faible longueur de l'album qui dure en tout une demie-heure. Autre petit point faible, le son général n'est pas assez percutant. Pas de pics d'intensités sur les premiers temps, pas de réelles montées d'adrénaline sur des passages qui mériteraient d'être explosifs, tout ceci donne au disque une linéarité et une platitude constante. Les instruments auraient mérité d'être bichonnés au vue de la technique employée par Ese et c'est bien dommage. On notera une « guest appearance » sur le morceau « Som I Eit Endelikt » en la personne de Grutle Kjellson (bassiste et second vocaliste d'Enslaved) venant faire quelques vocalises bien appréciées ! Que dire ? SLEGEST nous sort un bon album mais les surprises que l'on pensait trouver dans l'écoute n'ont pas daigné montrer le bout de leur nez. Dommage, surtout quand on voit le plaisir que l'on prend à découvrir l'écriture d'Ese, malgré les redondances dont il fait preuve. Un album mi-figue mi-raisin à écouter une ou deux fois et qui nous fait en vouloir plus. |
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