PAIN Coming Home [ 2016 ] |
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CD Album Durée : 41.23 Style : Metal |
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Chronique : 02 octobre 2016 , réalisée par Chart | ||||
PAIN est de retour ! Même si le groupe n'avait pas vraiment disparu, cela faisait un petit moment, depuis 2012 et le double album live « We Come In Peace » que le groupe n'avait pas sorti quelque chose de neuf. Ce n'est pas pour autant que son charismatique leader Peter TÄGTGREN ait été inactif. Au contraire même puisque c'est du côté de HYPROCRISY qu'on a pu le retrouver dans un premier temps avant que les nouvelles compositions attendues de PAIN ne se retrouvent totalement restructurées et refondues pour se retrouver sur le premier album solo de LINDEMANN. Ce projet commun avec le chanteur du groupe mythique RAMMSTEIN était une chose plutôt inattendue mais franchement intéressante. Un an plus tard, c'est donc avec un nouvel album de PAIN que monsieur TÂGTGREN refait surface. Si les albums « Psalms Of Extinction » 2007, « Cynic Paradise » 2008 et « You Only Live Twice » 2011, suivaient un logique musicale toute en progression, « Coming Home » marque sa différence. On sent que le temps a passé et que l'artiste est passé par d'autres choses pour revenir à certaines thématiques un peu plus proches des débuts du groupe tout en gardant les acquis des derniers albums. L'album s'ouvre ainsi avec « Designed To Piss You Off » un titre franchement rock. La guitare slide fait son retour à la manière du titre « Have A Drink On Me ». Le metal n'est de toute façon jamais très loin et cela se sent d'une manière intense dans la production énorme. Peter TÄGTGREN est incontestablement un très grand producteur dont on ne peut que vanter les mérites. Après cette ouverture rock/country/metal immensément fraîche, on retrouve les rythmiques tranchantes qui font les grandes heures de ce projet. « Call Me » a été choisi comme premier single du groupe et on comprend pourquoi ! La puissance est là, d'une manière époustouflante ! Les orchestrations apportent une dimension supplémentaire que l'on n'avait sentie sur un morceau depuis longtemps. Il s'agit bien d'un titre exceptionnel avec en prime un invité de marque, Joakim BRODEN, chanteur de SABATON. La surprise vient avec « A Wannabe » et son introduction en acoustique. C'est précisément avec ce titre que l'on se rend contre de l'immense génie de Peter TÄGTGREN. Même si la base est simple au point que ce titre aurait pu être joué unplugged sans aucun problème, on constate que les couches instrumentales superposées créent un tout d'une puissance incroyable. On retrouve d'ailleurs le même procédé un peu plus loin sur le titre « Coming Home ». Quand on pense qu'il s'agit d'un homme seul qui a composé et arrangé ces titres, on sent la très grande maturité et tout le potentiel déployé de l'artiste. Une complexité que l'on voit se faire contrebalancer par un titre plus léger en apparence, « Pain In The Ass » qui serait un mix entre l'énergie des premières chansons de PAIN et du morceau « The Great Pretender ». C'est encore une fois une petite bombe énergisante qui vient vous exploser entre les oreilles. Nul doute que ce morceau fera fureur sur scène. Et puis c'est à nouveau l'heure d'un autre grand titre, « Black Night Satellite ». Sur certains aspects, on reconnaît le compositeur des titres lents et majestueux d'HYPOCRISY. Il y a cette grandeur que peu de groupes arrivent à atteindre. Sans nul doute, il s'agit pour moi d'un des plus grands titres sortis cette année toutes catégories confondues. Rien pour ça l'album mérite d'être écouté. N'oubliez toutefois pas d'écouter la suite de l'album car il y a encore d'autres grands morceaux. Je vous ai déjà touché un mot à propos de « Coming Home » et sa formidable orchestration. Se dégage aussi de ce morceau une ambiance nostalgique en lien direct avec le texte qui parle justement du temps qui passe et de l'âge que l'on prend en conséquence. Et oui, comme tout le monde Peter TÄGTGREN vieillit et ça le rend fatalement nostalgique, comme tout le monde... « Absynthe Rising Phoenix » et « Final Crusade » reviennent mettre un peu de rock n' roll dans tout ça avec leurs riffs mid tempos et la basse écrasante. On glisse doucement vers la fin de l'album avec « Natural Born Idiot », encore un titre superbement écrit et arrangé et l'époustouflant « Starseed ». Ce dernier morceau va sans rappeler la reprise de « Eleanor Rigby » avec une touche de l'album « Nothing Remains The Same ». PAIN signe un retour époustouflant. On n'en attendait pas moins de ce projet singulier. Peter TÄGTGREN avance sans vraiment se soucier de ce qu'il se passe autour de lui, se foutant des modes et du reste. Cela rend ses projets personnels et d'une teneur exceptionnelle. Ce « Coming Home » porte la marque des albums incontournables de cette année et nul doute que ce disque fera date tant sa compostion, ses arrangements et sa production se placent largement au-dessus du lot. |
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