VISIONS OF ATLANTIS Old routes, new waters [ 2016 ] |
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MCD-EP Durée : 20.00 Style : Kitsch metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 22 juin 2016 , réalisée par sarvgot | ||||
16 ans nous séparent des débuts de VISIONS OF ATLANTIS, combo autrichien officiant dans un surreprésenté metal symphonique à chanteuse. A la différence près qu'un homme complète ce duo de voix claires et puissantes. Longue de 5 albums, la carrière du groupe a été, jusque là, émaillée de nombreux changements de line-up, surtout sur les voix justement. Alors cet EP aura justement le but de nous introduire le nouveau duo de vocalistes à savoir SIEGFRIED SAMER (qu'on voit danser le long des golfs clairs) et, cocorico00o0, CLEMENTINE DELAUNEY, lyonnaise d'origine ayant chanté au sein de SERENITY ou WHYZDOM. Pour la légitimité musicale de l'EP c'est comment dire ... Discutable. Prenez 5 morceaux piochés au hasard dans la discographie du groupe (en fait, les 2 premiers albums de 2002 et 2004 seulement, puis un titre plus récent de 2013) et réinterprétez-les à la note près. Chaque note est ultra-précise et tape beaucoup plus juste qu'un LARS ULRICH en pleine forme. Bref, musicalement, on ne change rien, même pas la production datée de 12 ans. Les claviers "cheap" sont toujours autant mis en valeur pour rendre l'album plus kitsch qu'un concert de la tournée des idoles. Alors oui oui, on chipote un peu, les sons de claviers sont légèrement retravaillés pour obtenir un son plus organique et véritable, par exemple sur les instruments à cordes. Il faut dire que les intros grandiloquentes, marque de fabrique du groupe, siéent bien à l'utilisation du clavier. Mais aujourd'hui, on ne peut se permettre cette approximation. Côté voix, le duo est bien en place et l'on apprécie la technique vocale des chanteurs. Là ils réussissent davantage à s'approprier les titres malgré de gros ratés, sur le dernier tiers de LOST notamment où la dissonance est maîtresse. Non franchement, si cela laisse figurer du futur album, il y a du boulot. Beaucoup de boulot. On attend des sonorités moins kitsch, plus organiques et un mixage à la profondeur plus marquée car tous les instruments semblent vaguement superposés. Si le label (le pourtant réputé Napalm) avait pu proposer l'EP en téléchargement gratuit, la pilule pourrait passer. Mais vendu 10 €, le prix d'un album en dématérialisé, la pilule reste plutôt en travers de la gorge. |
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