HEIMSGARD Ördrag [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 63.22 Style : Pagan Folk/Black |
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Chronique : 09 juin 2016 , réalisée par NegativeHate | ||||
Ces temps-ci, énormément d'albums de Folk Metal passent dans mes mains. La raison en est très simple : je fonctionne plus ou moins par période et en ce moment, je vous le donne en mille, c'est ma période Folk. Pour ceux qui n'aimeraient pas ce style, rassurez-vous, c'est le dernier que j'ai à chroniquer. Enfin, pour l'instant... Et le dernier qui me reste dans ma pile, c'est le tout premier né de HEIMSGARD. Inconnu au bataillon ? Normal. « Ördrag » est donc le tout premier album du one-man band Belfortain ayant pour orchestrateur Raido. Nous retrouverons ce barbu dans une autre chronique très prochainement... En attendant, place au Metal Noir Paganiste de HEIMSGARD ! Il faut tout d'abord mettre les choses au point. Ce one-man band est le projet de Raido, jusque là ça va. En live, il trouve en les personnes de Max (batterie) et Robin (basse) le soutien dont il a besoin pour assurer ses sets. Nous retrouverons d'ailleurs ce dernier dans cette prochaine chronique annoncée plus haut... Mais là n'est pas la question. Si j'insiste sur ce point, c'est pour montrer à quel point le projet est rodé, et ô combien il tourne ! Ce grand barbu s'est occupé de tout, mis à part pour le mixage et pour le mastering qu'il a délégué à, respectivement, Grind_Vince et Brett Caldas-Lima. On part donc sur un premier album enfermant sur sa surface gravée une heure de musique au son extrêmement propre. Est-ce que la partie composition est du même acabit ? Totalement. A peine débarqué dans l'écoute que l'on se prend trois titres aux allures de « hits » : l'introduction et son rythme guerrier, « For The Love Of War » avec ses riffs de guitare acérés mais dans le même temps aériens et enfin « In The Shadow Of Great Men » et ses instruments traditionnels ainsi que ses chœurs. Ensuite, l'intensité semble baisser quelque peu. Il n'y a plus la même fougue musicale que le début nous a proposé mais nous trouvons quelque chose de plus classique, de plus posé. En aucun cas ce changement d'atmosphère déstabilise l'auditeur au point de décrocher, nous sommes plus agréablement surpris. On nous propose quelque chose de vaste, de varié, on va quand même pas se plaindre ! Les titres sont généralement assez long (plus de quatre minutes au minimum) mais l'ennui n'est pas au rendez-vous. Au contraire, la cover de l'album et son digipack nous attirent si bien que nous sommes obligés de suivre les paroles syllabe par syllabe, juste pour s’imprégner encore plus de l'univers à tendances épiques d' « Ördrag ». « Immortal » avec ses chants et son synthé confirme bien ce côté « à l'aventure mes compagnons ! » que l'on retrouve tout au long de l'écoute. Ce qui est impressionnant encore une fois, c'est tout le boulot qui a été fait sur ce premier opus. Un premier album n'est jamais une épreuve de facilité pour un groupe. Que ce soit au niveau financier, au niveau de la composition ou des retours, des problèmes peuvent survenir et gâcher ce plaisir qu'est aboutir à un résultat convenable. Mais là, je suis bluffé. Rien de tout ça. Je le répète encore, le son est parfait, les compositions semblent être un long distillat d'idées et de peaufinages en tout genre, et cette inventivité qui nous fait toujours avancer et jamais tourner en rond ! Le Black est un style peu connu par rapport au genres de Metal que l'on pourrait considérer de plus mainstream, mais là HEIMSGARD a mis la barre haute. Très haute. Nous le savons tous, très peu de groupes arrivent à réellement percer, le style n'évoluant que très peu et n'était pas très ouvert aux expérimentations. « Ördrag » est un peu cet album qui vient tout chambouler. Des musiques assez accessibles, un univers complet et dense, une production aux petits oignons, des titres qui ne ressemblent pas et qui ne tombent pas dans le clichés... Courez vite vous renseigner sur cet album aux allures de chef d’œuvre. |
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