HYPNOS Cold winds [ 2016 ] |
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CD Album Durée : 46.48 Style : Heavy rock |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 07 mai 2016 , réalisée par Fred.Photography | ||||
MEMBERS Philip Lindgren – vocals Oskar Karlsson – guitar Fredrik Bäckström – guitar Anton Frick Kallmin – bass Lasse Ekelöf – drums Hypnos, dieu du sommeil et frère de Thanatos selon la mythologie grecque, mais seigneurs du riff d’après leur jeune label Crusher records. Prétentieux peut-être… ou peut-être pas, en tous cas, nous voilà prévenus. Après avoir sorti un album au titre éponyme en 2014, bien accueilli par la presse spécialisée, les suédois reviennent déjà avec un nouvel opus portant le nom évocateur de Cold Winds. Il existe d’autres groupes portant ce nom, dont un groupe de Death metal tchèque, mais qui n’a rien à voir avec ce Hypnos là. Le quintet formé en 2012 se situe dans la mouvance Hard Rock seventies, voir heavy rock pour leur cas. Genre qui a vu nombre de formations de ce style se multiplier depuis quelques années. Je pense en particulier à Kadavar, In Solitude ou le plus confidentiel Dead Lord, eux aussi originaires de Suède. Leur label, Crusher Records, est spécialisé dans les groupes marqués par le renouveau 70' et a déjà signé les Fameux The Blues Pills, mais aussi Spiders, Horizont. Ils ont aussi dans leur bagage le groupe Lyonnais Sunder. Ce jeune groupe formé en 2014 mérite aussi que l’on s’y intéresse. Si vous appréciez Hypnos, Sunder ne vous laissera pas indifférent. Crusher Records a eu le nez fin en dégottant Hypnos et les a fait signer seulement quelques temps après leurs premiers concerts. Héritiers de Phil Lynnot, les suédois d’Hypnos ne cachent pas leur filiation avec le son de Thin Lizzy, par son duo de guitares aériennes et un chant impressionnant de Philip Lindgren, qui, de fait, devient un des points forts de la formation. Une maîtrise parfaite des harmonies avec un petit je ne sais quoi d’un jeune David Coverdale et qui donne du relief aux titres de ce Cold Winds. On notera, en dehors de Thin lizzy, une influence subtile de la NWOBHM, en particulier les premiers Maiden, mais aussi Diamond Head, en tout cas une véritable influence du son britannique de la fin des années 70. Si Hypnos ne fait pas dans l’original, mais est-ce vraiment ce que l’on demande à des groupes qui cherchent à retrouver les sonorités d’autrefois ? On peut dire qu’ils remplissent parfaitement le cahier des charges. Des riffs sympas, une batterie groovy, des refrains entêtants et même un peu de flûte ajoutée avec parcimonie, à la façon d’un Jethro Tull, qui rajoute une petite touche folk à l’ensemble qui est loin d’être désagréable. Un album de seulement huit titres mais qui n’est pas trop court avec un titre en suédois au milieu, plus lent et sonnant comme une ballade, pour casser le rythme et un dernier titre plus long, de huit minutes tirant sur le progressif. Des mélodies agréables et une véritable maîtrise guitaristique qui impressionnent, surtout en considérant la jeunesse des membres de cette formation. Sans chercher à être révolutionnaire, Hypnos confirme un indéniable talent de composition, offrant un album qui ravira les fans de rock old school en manque depuis la disparition de Thin Lizzy. S’ils passent par la France, je ne bouderais certainement pas mon plaisir en allant voir un de leur set. Leur tournée pour la promotion de Cold Wind commence en juin et passera peut-être par chez nous... Tracklist 01. Start The Hunt 02. I'm On The Run 03. The Captive 04. Det Kommer En Dag 05. Descending Sun (Unrootables White) 06. Cold September 07. Transylvanian Nightmare 08. 1800 |
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