REQUIEM
Government Denies Knowledge [ 2006 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 35.00
Style : Death metal
  Infos :
  Contact label : http://www.massacre-records.com
  Contact groupe : http://www.requiem-net.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 12 janvier 2006 , réalisée par HERAMOTH
   
Formé courant 1997 la formation enregistra sa première démo en 1998 dans le but de démarcher auprès d’organisateurs de concerts. Un an plus tard, le groupe opère à un changement en remplaçant Roger Kradolfer par Adi Fuhrer qui avait entre autre joué pour les formations suisses Corruption, Parusie et Megora en tant que batteur. En 2001 Requiem enregistre son premier ‘vrai’ cd avec le cinq titres ‘Nameless Grave’. Un an et quelques concerts après les deatheux suisses décident de plancher pour leur album nommé ‘Formed At Birth ‘ mais le départ d’Adi Fuhrer pendant cette période va retarder la sortie de cet opus jusqu’en 2003 ou il est succédé par Reto Crola qui est le batteur actuel du groupe. S’ensuit en 2005 l’enregistrement de Government Denies Knowledge, année également marquée par le départ du bassiste Patrick Herrsche pour problèmes de santé, remplacé par Ralf Winzer (ex-Bonedust, ex-Curare, Uppercut).

Malgré ces soucis de line-up coutumiers le groupe a frappé fort pour cet album qui bénéficie des soins de Jean-François Dagenais qui officie au sein de Kataklysm. Une telle présence dans la production de cet album expliquerait peut être le point que l’on remarque de prime abord en écoutant cet album, ce son absolument énorme ! Comparable au rendu de ce qui caractérise (entre autres) Kataklysm il nous offre un mur de guitares, qui, tout en gardant une précision millimétrique conserve sa brutalité. Le chant est d’une efficacité académique et ne surprend pas outre mesure par une originalité insoupçonnée ou inversement par de quelconques maladresses. La section rythmique est épaulée par un son globalement efficace et précis mais on regrettera peut-être un rendu parfois (trop ?) synthétique (certes, il faut avouer que le style se prête beaucoup à ce type de sonorités) mais ce n’est nullement une ‘ombre’ réellement considérable au tableau.

La dizaine de titres est mise en route par un sample d’introduction, c’est parti pour prêt de 35 minutes de Brutal Death. (Sans vouloir vexer nos confrères d’outre-Alpes, qui a dit que les Suisses étaient lents ?) Pas de grandes surprise vous l’aurez deviné, cet album est du Brutal Death et uniquement ! Du blast beat à foison, des riffs lourds qui tournent très rapidement, un chant typique, rien ne déparait de l’ensemble. Les titres s’enchaînent très vite et l’album se montre relativement homogène. Ne cherchez pas de rafales de soli extravagants ni de plages expérimentales, Requiem fait du Death sans concessions.

En conclusion nous pouvons retenir de cet album une efficacité indubitable au niveau de son rendu sonore ainsi qu’une homogénéité totale des dix titres. Mais il pourrait paraître franchement commun et ne propose rien de bouleversant en terme d’inventivité et d’innovation dans le domaine. En somme, il s’écoute sans grand mal pour un amateur du genre mais ne s’impose pas concrètement comme étant une future référence.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE
REQUIEM - Within darkened disorder