YOUNG CARDINALS Sunset Chaser [ 2016 ] |
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CD Album Durée : 50.07 Style : Post Rock |
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Chronique : 13 février 2016 , réalisée par Chart | ||||
Je vous parlais il n'y a pas si longtemps de ce groupe lyonnais dans une chronique consacrée à leur premier EP « Lights I Burns I Despair » sorti en 2013. La formation de ce projet remonte à 2012 mais il n'en est pas moins resté très actif. Ce premier EP a permis au groupe de se faire remarquer. Le style est posé, influencé par la musique anglo-saxonne mais avec une légère touche metal venu des États-Unis avec notamment DEFTONES. On se représente bien un groupe à la fois planant et dur à certains moments. Si j'avais eu le temps ou si le clonage était légal, je serais en train d'écrire cette chronique de retour du show case que le groupe a donné hier soir à Lyon pour la présentation de son album. Dommage, car il s'agit bien là d'un groupe tout à fait intéressant, proche de leurs concitoyens de LODZ que j'apprécie tout autant issu de la scène lyonnaise. C'est un groupe à voir aussi bien sur scène qu'à écouter tranquillement à la maison. Les groupes qui se distinguent sont assez rares dans le milieu et je dois dire que YOUNG CARDINALS a sa carte à jouer. Ce premier album continue sur la lignée de ce que le groupe nous avait proposé en version plus réduite sur leur premier EP. Cette fois, c'est une dizaine de morceaux que nous pouvons apprécier sur la durée avec en ouverture « Jupiter » et ses 7 minutes qui vous ouvrent les portes de leur univers. Le style est posé comme je vous le disais. Mais on sent que derrière avec cette basse ronronnante on ne va pas en rester là. Mais les musiciens prennent leur temps. Vers la moitié du morceau les choses commencent à se durcir légèrement mais l'ambiance reste très planante. Il faut attendre « Dried Shores » pour un peu plus de dureté. YOUNG CARDINALS maîtrise son propos et maintient l'équilibre comme peu de groupes. Même si le rock est le mot d'ordre, on est au-delà. A noter de très bons riffs de guitare bien inspirés et toujours cette basse très bien mixée qui vient vous ronronner dans les oreilles d'une manière très agréable. On monte le tempo avec « Blued And Broken By Strong Fingers ». Le ton est un peu plus américain et conventionnel mais ne tombe pas dans les standards. Le combo sait utiliser ses influences à bon escient et évite les clichés. « The Weight of Inertness » flirte avec des sonorités à la THE GATHERING dans son introduction mais n'échappe pas à son côté DEFTONES dans la suite de sa construction musicale. C'est lourd et aéré mais pas du tout plombant. On continue dans cette même lignée avec « Yellow And Black » un peu plus sombre tandis que « Bedtime » vient contre balancer avec un peu plus dureté l'ambiance bien posée jusqu'ici. « Die Alone » utilise des sonorités plus qu'appréciables et garde cette ambiance que le groupe maîtrise grandement. « Sasha » se fait plus surprenant dans ses rythmiques en trois temps tout en restant cohérent par rapport au reste de l'album. On passe sur l'interlude que constitue « The Dawn » pour arriver à la conclusion, « Strange Days ». On boucle le disque sur une touche logique par rapport au reste de l'album. Il semblerait que l'on trouve ici un peu plus de dureté et de puissance. En tout cas, c'est une belle façon de finir ce disque avec un final qui pourrait rappeler certaines improvisations d'ANATHEMA sur « flying ». YOUNG CARDINALS sort un album tout à fait à la hauteur de nos espérances. Le travail est là, et à tous les niveaux. Que ce soit au niveau de la composition ou de la production « Sunset chaser » a largement de quoi trouver une petite place de votre discothèque. |
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