GRORR
The Unknown Citizens [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 47.37
Style : Metal Progressif
  Infos :Sortie le 14 Novembre
  Contact label : http://www.vicisolum.com/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/grorrpage/ http://grorr.bandcamp.com/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 08 novembre 2014 , réalisée par NegativeHate
   
Je m'en souviens comme si c'était hier... Il y a un peu plus d'une année, je chroniquais mon premier album. Qu'est ce que ça vient faire là ? Et bien, le groupe en question, DAWN OF JUSTICE, vient de la même ville que celui qui va passer à l'analyse aujourd'hui. GRORR vient donc de Pau mais évolue lui dans un Metal Moderne teinté d'instruments traditionnels assez improbable dans ce style.. « The Unknown Citizens » est inspiré par un poème de W.H. Auden et est comme tout les autres albums une sorte de fable sociale que la formation nous narre. Maintenant, à l'écoute !

Neuf titres, trois parties : « The Fighter », « The Worker » et « The Dreamer ».
Ça commence par « Pandemonium » et le moins qu'on puisse dire c'est que ça attaque dur ! De gros riffs saccadés s'occupent directement de la rythmique rejoints par la double pédale de la batterie. La voix est extrêmement grasse ; en entendre une de cet acabit est vraiment rare, le chanteur n'a pas besoin de forcer pour commencer à growler du moins c'est ce qu'on ressent ! Cette musique est rentre-dedans mais en y réfléchissant un peu, peu de choses nous prennent réellement dans les mélodies. Mais si je m'attendais à une suite pareil ! « Facing Myself » est elle, super entraînante grâce à son refrain où on retrouve toujours les riffs saccadés mais accompagnés d'une trompette. Par contre, cette trompette (enfin ce sample) est vraiment pas trompeur, elle fait vraiment synthétique mais si on enlève ça cette compo est parfaite ! « Oblivion », le titre qui ferme la première partie, est lui composé d'un couplet en clean et en arpèges. On retrouve toujours les mêmes saccades (je commence d'ailleurs à croire que le groupe est un breakdown ambulant !) et quelques bribes de trompettes par ci par là. Ce titre m'a pas vraiment marqué...
« The Worker » nous montre ce que le groupe veut dire par instruments traditionnels. « Don't Try To Fight » débute donc sur une intro d'un instrument à corde (inconnu au bataillon pour moi) vite rejoint par les lourds riffs (oui encore!) . Une atmosphère psychédélique et un peu flippante sur les bords ressort de cette introduction. Je me suis pris une bonne claque sur ce titre au niveau du couplet notamment avec cette basse « slappante » et ces apparitions furtives de guitare qui marquent le temps ou encore au break (violons?). Le titre suivant nous mènerait presque sur le terrain du Doom du fait de sa lenteur. Le groupe choisit ici de chanter et en basque et en français. Un petit côté ELUVEITIE (« The Call Of The Mountains »/ »L'Appel De La Forêt » etc) se retrouve sur « You Know You're Trapped » grâce aussi aux instruments de l'outro. Dernier titre du second compartiment, « But Still Hope... » n'a pas vraiment éveillé ma curiosité, les samples étant trop rébarbatifs ...
Enfin, dernière triplette, « The Dreamer ». Il faut dire que j'ai placé beaucoup d'espoir sur cette partie car tout ce qui touche au rêve, j'adore ! Le groupe nous propose donc des sonorités typées asiatiques pour « Unique » (la guitare en clean derrière celle saturé pour donner une touche exotique, les buzz/larsens d'ambiances, la voix reprenant les tons de prières bouddhistes etc.). « A New Circle » continue justement sur cette lancée si bien qu'on ne s’aperçoit même pas que l'on a changé de musique. Deux titres ultra-mélodiques et extrêmement puissants ! La toute dernière composition « Alone At Least » suit le même principe de transition mais on le ressent tout de même. Un son plus violent vient à nos oreilles ce qui est un peu brutal et déstabilise..

« The Unknown Citizens «  est un album excellent au niveau de l'originalité par rapport aux alliances instrumentales que le groupe expérimente. Mais la diversité des riffs et des rythmes laissent un peu à désirer et on se dit vite « bon bah ça va être comme ça pendant tout le CD». Ce que je trouve le plus réussi dans cet opus c'est vraiment l'histoire. Chaque musique raconte ses péripéties, de la déchéance à l'indifférence. Un album à acheter, écouter et apprécier !







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