FOREIGN The symphony of the wandering jew, part 1 [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 73.00 Style : Opera rock |
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Chronique : 16 octobre 2014 , réalisée par sarvgot | ||||
Le mythe du juif errant est un de ceux qui aura le plus inspiré. Percy Shelley, Voltaire, Apollinaire (pour ne citer qu’eux) y feront référence dans leur œuvre. FOREIGN s’en inspire directement et en fait le sujet principal de son ‘opera-rock’ : THE SYMPHONY OF THE WANDERING JEW (TSOTWJ). Nous vous laisserons découvrir par vous-même ce mythe, PAVILLON666 se chargera de vous conter le celui de FOREIGN, alias IVAN JACQUIN. Ce projet musical est dans les tuyaux depuis une bonne dizaine d’année, selon son auteur. Il faut dire que le résultat est assez conséquent et imposant, artistiquement parlant. Sans l’appui d’un grand label, on comprend l’ampleur de la tâche. Le projet parait même titanesque : un chœur de 14 personnes, 40 musiciens, quasiment 2 ans à matérialiser le projet. Ça c’est pour les chiffres. Musicalement, le résultat est plutôt époustouflant. En termes d’écriture, KALISIA avait frappé un grand coup. Plus récemment, MELTED SPACE nous avait épaté. Aujourd’hui, c’est FOREIGN qui assène un nouveau grand coup. Il nous est difficile de qualifier l’album. De le classer au sein d’un genre. Entre Rock Progressif à la manière d’Ange et utilisation pléthorique d’instruments, tel un HADJI-LAZZARO, FOREIGN bouleverse les codes, tombe les barrières et trace sa route. En fait, cet album est un véritable voyage et une ode à l’aventure. Voyage temporel d’abord, puisque l’album fait se côtoyer les sons bruts et modernes du Rock (ETERNAL ENEMIES, THE QUEST) voir du metal (THE WORST PAIN EVER FELT) et le son plus organique des instruments traditionnels (Dulcimer, hautbois, sitar, etc …) aux sonorités médiévales (JUAN ESPERANDIOS). Et puis on voyage aussi aux travers différentes cultures : celte, chinoise (XUANZANG) ou hispanique (BY THE SEA). La production de l’album, loin de la mode ‘Loudness war’ et des studios high tech, accentue le côté roots, organique et brut de la musique. Cet album est à prendre comme un tout puisque, en tant que concept-album, chaque morceau trouve sa place dans la track-list et dans le déroulement, logique, de l’histoire contée. Certains pourraient critiquer la cohérence parfois peu évidente, entre les morceaux. Certes, il y a peu de liens musicaux entre THE QUEST et XUANGZANG par exemple. Le premier titre est un pur morceau de rock progressif typé seventies (guitares rock, claviers ‘Hammond’) quand le second est plus folk, à l’ambiance plus mystique et spirituelle. Mais concrètement, l’art n’a que faire de la cohérence puisqu’elle est dictée par l’œuvre elle-même. Moins défendable est la présence du binôme ETERNITY (1 et 2) qui parait presque anachronique. Peu importe, il s’agit surtout de pistes de transition d’une minute chacune. Difficile de prendre à revers la partie musicale de ce SYMPHONY OF THE THE WANDERING JEW. Chaque instrument trouve sa place et est justifié par l’histoire que déroule le morceau. Certains de ces morceaux sont introduits par une ‘voix-off’ qui aide à la compréhension de l’histoire. C’est par ses parties chantées que le côté opéra de l’album ressort. Il faut savoir que chaque chanteur joue un propre rôle sur l’album. Les lignes de chant sont bien écrites et, là encore, la diversité est de mise. Le premier morceau (et aussi ‘single’) est le plus complet sur ce point, puisque tous les types de chant y sont présents. Morceau le plus représentatif en somme. En milieu d’album c’est le chant féminin qui sera davantage mis en avant, notamment sur BY THE SEA (dans un registre popisant) ou sur XUANZANG, (plus lyrique). Les racines Rock et Metal du compositeur ne sont jamais bien loin, quelques incartades metal sont même de mises (on a presque du growl dites donc, sur THE WORST PAIN EVER FELT). Lire cette chronique ne suffira pas à décrire entièrement THE SYMPHONY OF THE WANDERING JEW. Véritable voyage musical, métaphore de l’histoire d’Ahasverus (le juif). Seule une écoute de l’album pourra vous donner envie de dompter la bête, et, pourquoi pas, de vous plonger dans les romans dont s’inspire l’album, ce qui serait le plus joli des compliments. |
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