ARCHITECTS Lost forever // lost together [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 43.23 Style : Metal core |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 08 avril 2014 , réalisée par Mok | ||||
Les anglais de Brighton sont de retour avec "Lost Forever // Lost Together". Architects revient donc avec un nouvel album, une nouvelle tournée et toujours la même énergie. L'album commence rapidement des les gros riffs de Tom Searle, désormais seul aux guitares, suite au départ de Tim Hillier-Brook. Tom est aussi celui qui a composé la majorité de l'album, selon une interview du chanteur, Sam Carter, accordé au magazine Metal Obs. La guitare de Tom est bien accompagnée par le duo rythmique basse-batterie d'Alex Dean et Dan Searle. Les chansons alternent gros couplets violents, refrains entraînants et break plus atmosphériques où les ambiances de la guitare et la profondeur rythmique se mêlent à des samples électroniques. Les chansons de l'album s'enchaînent et la violence instrumentale reste, avec une utilisation, parfois peut-être trop excessive, de break-down pour accompagner les mélodies de la guitare. Cette sur-utilisation donne une puissance et une violence au son, mais perd de son intérêt au bout de quelques chansons. Les structures des chansons se répètent facilement et fréquemment. Mais on bougera facilement la tête en écoutant le disque parce qu'il ne faut pas oublier que parfois les choses plus simples sont les plus efficaces. En ce qui concerne donc la partie instrumentale de l'album, mes réserves seraient à positionner au niveau de la répétition de certains passages, certaines structures, mais ceci étant, le mélange de gros riffs violents et de break ou intro atmosphérique permet des variantes intéressantes. Au niveau de la voix de Sam Carter, c'est bien là que j'ai du mal, vraiment beaucoup de mal. Et c'est alors que la tâche de chroniqueur se révèle difficile. Pour eux qui connaissent déjà Architects, la voix ne vous surprendra sûrement pas, pour les autres il faut s'imaginer un chanteur qui essaie de donner tout ce qu'il a, du début à la fin, mais qui n'arrive pas à sortir la bête qu'il a en lui. Pour être plus clair, j'aime beaucoup l'ouverture de l'album avec "Gravedigger" ou même le début de "Naysayer", son style de voix est bon pour des ouvertures comme celles-ci, mais garder le même style de voix tout le long des chansons, cette façon de chanter avec la voix cassée, comme s'il était en train d'agoniser, ce n'est pas mon truc, encore une fois, trop répétitif, et je ne trouve pas d'apport dans la voix. Ce n'est ici que mon propre avis, cela doit sûrement plaire à nombre d'entre vous, et comme j'ai précisé juste au dessus, j'aime beaucoup l'utilisation de cette voix pour des ouvertures ou des gros break, mais des variantes ne seraient pas de refus. Telles sont donc mes réserves concernant cet album. Il faut souligner que la production et le mixage de l'album sont excellents, les basses sont excellemment bien retranscrites et la batterie est puissante. J'ai juste du mal avec la façon de chanter de Sam Carter, mais cela n'engage que moi, l'album reste bon quand même. Pour se faire une idée définitive, il serait bien qu'ils élargissent leur tournée française de deux dates, à un peu plus car c'est bien en live qu'on se fait une véritable idée du groupe qu'on a pu entendre sur CD. |
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