CHRONIQUES ALBUMS

AKROMA, groupe de metal extrême symphonique, nous vient de Nancy avec son nouvel et troisième opus intitulé sobrement « La Cène », qui, dans la continuité de leurs précédents Cds (« Sept » sorti en 2006 et basé sur les sept péchés capitaux et « Seth » sorti lui en 2009 et étant sur les dix plaies d’Égypte) se base sur les douze apôtres. Le groupe nous propose donc un album conceptuel au niveau de la mise en forme mais aussi au niveau musical. En effet, pas moins de vingt musiciens sont présents sur l'album (cinq pour le groupe, trois invités sur l'album entier et enfin, douze autres musiciens comme par exemple Manu Lévy de WORMFOOD ou encore Black Messiah de SETH chargés d'opérer sur une seule musique chacun, interprétants les apôtres). Autant dire que ça doit envoyer !

Nous rentrons alors dans un univers mêlant religion et metal. Une voix grasse et aiguë perce la musique : j'ai eu un peu de mal au début mais après quelques morceaux, la voix fait le charme des titres qui défilent donnant un contraste aux voix des invités et à la voix de la chanteuse soprano donnant des envolées lyriques magnifiques... Seul défaut au niveau de ces voix, c'est incompréhensible sans les paroles à cause, je pense du volume trop bas de ces dernières... Dommage réellement ! Niveau instrumental, c'est un monde très épique qui se tient dans nos oreilles avec un synthé aux notes aériennes qui surplombe les guitares aux riffs lourds mais pas moins mélodieux ainsi que la batterie lourde mais technique. Un régal pour les oreilles, sachant que tout ces instruments nous donne une palette de sonorités et de rythmes très variée et sont ponctués de dialogues entre les chanteurs ou de narration. Ceux qui restent septiques n'ont qu'à écouter la magnifique introduction du titre « Matthieu ».
Gros, gros plus sur le livret qui est complet et beau à regarder, avec beaucoup d'illustrations. De l'art !

Wow. Juste wow. Une grosse claque, 74 minutes 24 de mélodies, de textes en référence à la bible, des instruments maîtrisés... J'ai été assez mauvaise langue ces derniers temps sur les albums à longue durée, et bien là je me suis pris une grosse torgnole. Bravo !