GOD DAMN Back To The Grindstone [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 44.02 Style : Stoner/Sludge |
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Chronique : 06 décembre 2012 , réalisée par Charcoal.Blood | ||||
Les Lyonnais de GOD DAMN sont de retour en cette dernière partie d’année avec un deuxième album intitulé « Back To The Grindstone », paru sur UFO Records depuis fin Septembre 2012. La notoriété des musiciens n’est plus à vérifier, en effet, les dates de concert sont devenues plus nombreuses et également plus importantes depuis le premier album, « Old Days », en 2009. Mixé et masterisé par Francis Caste, on s’attend donc à une qualité sonore peaufinée et soignée. De quoi annoncer un vrai retour après trois ans d’attente. Si le titre de l’opus fait allusion à un retour à l’âge de pierre, pour ne pas dire un retour aux sources d’un « Rock » percutant, il se place aussi comme une métaphore à la meule utilisée pour aiguiser les armes, annonçant ainsi un retour au travail, à la lutte pour revenir au-devant de la scène. Visiblement, les choses n’ont pas trop changé sur le plan musical ainsi que sur les influences, la plus frappante et remarquable d’entre toutes étant à mettre sur le compte de Philip Anselmo. A ce sujet, Renato pourrait aisément remplacer l’ancien vocaliste de PANTERA, tant la ressemblance de timbre est aussi bluffante qu'appréciable. Mais la comparaison ne s’arrête pas seulement aux capacités vocales. Il faut bien l’avouer, le quintette ne se déroute pas de son registre « Stoner U.S » qui lui a forgé cette reconnaissance du public depuis sa formation en 2004. On pourra ainsi légitimement ressentir une certaine familiarité avec le style de DOWN, notamment dans la façon de sonner plus orientée vers le « Sludge » (« Hangman’s Rope », « I Could Be Jay »). Les arrangements comportent un groove énergique orchestré par les attaques successives en aller-retour (« Never Look Your Fate Down ») et démontrent un travail louable quant à la partie technique des guitares. Celles-ci révèlent, de temps à autres, des dissonances dans les accords, comme si elles étaient désaccordées, laissant ainsi planer un doute sur un éventuel problème technique. Conformément aux attentes escomptées, la production fait une belle place à l’expressivité de chaque instrument. On peut profiter de la sorte de belles lignes de basse, redondantes et claquantes à la fois. Les claviers sont eux-aussi très représentés tout au long des titres et instaurent divers climats, différentes ambiances, même si l’on reste toujours dans le même état d’esprit sur la totalité de l’album. Le côté « Stoner » est en effet plus prononcé sur certains titres (« All In ») grâce à cet instrument, dont les lignes s’imbriquent en harmonie avec les mélodies des guitares, et renforcent aussi le côté Sudiste de « No Way To Overtake ». A noter par la même occasion, le sublime et planant « Interlude » qui se veut d’être un beau mélange entre PANTERA et BLACK LABEL SOCIETY, de par son atmosphère et l’intonation utilisée. Bref, tout est bien mis en œuvre pour captiver l’audition. A défaut d’être totalement innovant, cet opus a néanmoins le mérite et le grand avantage de délivrer un très bon moment de « Rock n’ Roll ». Et pour nos oreilles, c’est tout ce qui compte. Certains ont jugé ces trois années d’attente un peu longues pour la sortie d’une nouvelle galette, mais au final, la patience s’avère bénéfique. « Back To The Grindstone » comblera sans aucun doute les amateurs du genre. Ce n’est certainement pas les personnes présentes pour la « Release Party », le 17 Novembre 2012 dernier au Warmaudio à Décines, qui diront le contraire, vu l’accueil réservé au groupe. "Nom de dieu !" |
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