ARCHITECTS
Daybreaker [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 41.40
Style : Metalcore/post-core
  Infos :
  Contact label : http://www.centurymedia.com/
  Contact groupe : http://www.architectsofficial.com/ http://www.myspace.com/architectsuk
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 03 juin 2012 , réalisée par Bloody
   
Certains qualifient leur musique comme du metalcore, d'autres comme du mathcore... Ils enchainent les albums à tour de bras sans pour autant faire attention à la qualité. "The here and now" en était la preuve, cet album était un ton en dessous, bien moins inspiré que ce qu'avait pu faire les anglais sur leur précédentes productions. Seulement voilà, les temps changent et le metalcore n'est plus ce qu'il était. Ce style musical est devenu un gros bazar ou le moindre groupe qui n'est pas sur de son orientation musicale va le qualifier de metalcore. Résultat, ce style se retrouve complètement bouché et l'impression que plus rien de neuf en ressort se fait plus forte.

Qu'en est-il alors de ce sixième album (6 en 6 ans !) ? ARCHITECTS s'est-il ressaisi et a t-il accumulé assez d'idées pour sortir du lot ?
Les premières réponses qui viennent a l'esprit sont oui et non. Une chose est sure, ARCHITECTS a pris le temps d’écouter les critiques faites envers "The Here And now" et se sont donnés les moyens de ne pas réitérer ce genre d'erreur. "Daybreaker" sonne bien avec une production similaire aux autres albums, c'est à dire puissante, claire, qui force le respect, en somme. L'album est plutot facile d’écoute et aligne quelques brûlots qui feront leur effet en live. Le chant de Matt Johnson a repris du poil de la bête et est chanté intelligemment. Pas comme sur "The Here and Now", où la violence de son phrasé était plutôt gratuite. Ici elle est bien calibrée et colle parfaitement au son qui est joué par ses comparses.
Cependant, quand je disais que le bilan est négatif et positif à la fois, c'est que ce "Daybreaker" ne dépasse la qualité d'un "Hollow Crown". Il s'en rapproche, mais ne l'égale pas. La faute aux trop nombreuses ballades qui ponctuent les titres ? Sans doute... On sait très bien que les anglais sont devenu experts dans l'art de déployer de très bonnes ambiances, mais sur "Daybreaker", ils en abusent un peu trop. Un titre aurait suffi, mais là , il y en a trois ("Behind The Throne", "Unbeliever" et "The Bitter End"). Alors oui, elles sont bien exécutées, mais placées à côté d'ouragans comme "Devil's Island" ou encore "Alpha Omega", le contraste est tellement fort que ça plombe la dynamique de l'album.
Ces ballades sont-elles présentes pour rendre le disque plus facile d'accès ? Peut-être bien, mais on sait très bien que la technique d'ARCHITECTS se suffit a elle-même pour contenter tout le monde. Si certains on tendance a assimiler cette musique a du mathcore, il a de quoi. ARCHITECTS continue a vomir quelques passages techniques de toute beauté « These Colours don't run » et préserve encore ce petit accent qui les différencie des autres combo. Oui, mais pour combien de temps ?

Car sans pondre un chef d’œuvre, ARCHITECTS reste dans la mouvance de « l'album bon mais sans plus » On sent qu'ils ont voulu à tout prix éviter l'erreur « The Here And Now », mais en attendant, ils n'ont pas réussi à surpasser « Hollow Crown » (qui est à ce jour le chef d’œuvre du groupe) et à proposer une refonte totale de leur son.
Se maintenir à ce niveau là c'est une bonne chose, mais gare aux autres combos, certains ont les dents longues...







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