ANGELUS APATRIDA The Call [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 44.38 Style : Thrash Metal |
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Chronique : 17 avril 2012 , réalisée par Blackened | ||||
Un peu moins de deux ans après avoir fait saigner nos oreilles avec un « Clockwork » absolument énorme, la surprise espagnole d’ANGELUS APATRIDA enfile une quatrième perle à son collier d’albums. Si peu de groupes de Metal espagnols peuvent se targuer d’une exportation en dehors de la péninsule ibérique, nos quatre gaillards en font partie, et cela est largement mérité. « The Call » se veut la suite disons logique de « Clockwork ». Peu ou pas de chamboulement, on a affaire à une galette de 45 minutes de Thrash Metal, ni plus ni moins. Cependant au milieu de cette nouvelle vague « revival » qui tend à remuer de plus en plus d’écume, il s’agit de ne pas se rater au risque de prendre le creux de ladite vague. Et si cet opus est très légèrement en deçà de son illustre prédécesseur qui a permis au groupe de signer chez Century Media (quand même !), il reste un cru à consommer sans modération ! Ne vous laissez pas endormir par la langoureuse amorce de "You Are Next" qui ne tarde heureusement pas à montrer les muscles. Ce titre est un pur brûlot "Thrash" où tout est dévastateur, de l’introduction puissante au méchant break ouvrant sur un riff speed à souhait, en passant par un solo de haute volée, un plan harmonisé mélodique intelligent et un passage mid-tempo destiné à briser les nuques en live ! La claque est terrible. Difficile de s’en relever, et pourtant ! ANGELUS APATRIDA montrera au cours de l’album à de nombreuses reprises ce qu’il est capable de pondre. La furie est omniprésente et contagieuse, car véhiculée par la voix aiguë et transcendante de Guillermo Izquierdo. Ce n’est pourtant pas sur les titres les plus courts et directs qu’ANGELUS APATRIDA fait la différence, même si on apprécie l’intensité d’un "Violent Dawn" ou le Heavy "It’s Rising" que JUDAS PRIEST aurait pu composer (refrain très « Halfordien »). "Still Corrupt" passe plutôt inaperçu, et est à la limite du dispensable sur cet album, mais le combo se rattrape largement sur de nombreux morceaux excellents. Avec des références comme EXODUS, MEGADETH ou TESTAMENT, nos Espagnols varient les plaisirs avec des tempi et ambiances ou moments différents selon les titres. Des riffs acérés à la lame d’acier, toujours incisifs, de "At The Gates Of Hell" au plus « Evilien » et percutant "Blood Of The Snow" ; du refrain simple mais si facilement identifiable ("The Hope Is Gone" ou "Reborn"), jusqu’à la bastonnade "Fresh Pleasure" (véritable ode à la bière, où Izquierdo se lâche au chant !), cet album est tout simplement une tuerie ! ANGELUS APATRIDA sait mêler l’efficacité et la puissance d’un Thrash brut de décoffrage sans fioriture à l’élaboration mélodique intelligente et complexe, le tout sur fond de batterie maîtrisée au poil, totalement dans la veine Thrash et à grands coups de soli dantesques. Avec sa production moderne de grande qualité, ANGELUS APATRIDA risque de faire remuer des têtes et mérite largement sa place au soleil aux côtés des WARBRINGER, MUNICIPAL WASTE, ou autres EVILE partageant le même pot de crème. |
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