OVERKILL
The electric age [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 50.32
Style : Thrash Métal
  Infos :
  Contact label : http://www.nuclearblast.de/fr/
  Contact groupe : http://wreckingcrew.com/Ironbound/ http://www.myspace.com/overkill/music
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 avril 2012 , réalisée par Charcoal.Blood
   
On ne présente plus un groupe comme OVERKILL, cependant, pour les plus jeunes d’entre vous ou pour ceux qui auraient passé ces deux dernières décennies au fin fond d’un abri anti-atomique, je vais tâcher de vous résumer leur histoire. Originaire de New York City, le groupe voit le jour en 1980, et bien qu’il n’ait jamais fait partie du BIG FOUR, il a largement contribué à l’essor du Thrash Métal, tout d’abord dans son pays, puis un peu partout dans le monde. Le combo doit sa longévité à deux de ses membres fondateurs, D.D Vernie (basse) et Bobby « Blitz » Ellsworth (chant) qui ont toujours joué un rôle primordial dans le processus de composition, en témoignent leur quinze précédents albums studio malgré de nombreux changements de personnel aux postes de guitariste et de batteur. Depuis leurs deux derniers opus « Immortalis » en 2007 et « Iron Bound » en 2010, certains leur reprocheront un manque d’inventivité et d’envie, mais peut-on vraiment blâmer un groupe qui sort un disque tous les deux ou trois ans ? En tous cas, pour ceux qui, comme moi, sont fans d’OVERKILL depuis longtemps, la sortie de « The Electric Age » le 30 Mars dernier ne laisse pas de marbre, alors prenons la bête par les cornes !


Tout d’abord, il faut souligner qu’OVERKILL est une formation qui a sut rester fidèle à ses principes, un peu trop même. Aussi, on ne sera pas étonné de retrouver une set-list longue de dix titres comme à l’accoutumée, un artwork d’un bel effet, certes, mais qui présente toujours la même tête de mort vampirisée et qui se révèle être trop familier à force. Bref, les habitués ne seront pas déconcertés et l’on se demande ce qui va réellement pouvoir soulever un quelconque enthousiasme de notre part !

Et pourtant, l’ouverture de l’opus par le titre « Come and Get It » laisse de bonnes impressions pour la suite de l’écoute. La chanson ne comporte rien de particulier, le combo sonne de la même manière que sur les enregistrements précédents, cependant, l’ensemble fait preuve d’une grande énergie. La guitare est tranchante, la basse de Vernie toujours aussi présente et la batterie emmène bien le tout à une allure soutenue. Les New-Yorkais semblent se donner à fond et terminent le morceau par un passage avec des chœurs qui feront certainement penser à IRON MAIDEN à plus d’une personne. La hargne de « Come and Get It » est aussitôt confirmée avec « Electric Rattlesnake » qui est d’ailleurs le single du disque. La façon de chanter de Blitz reste inchangée, son timbre de voix est toujours nasillard et plutôt aigu, mais se révèle très puissant et convaincant. Les soli sont construits de manière anthologique, emplis d’un incroyable feeling à l’image de ceux de « Black Daze », « Save Yourself », ou encore « Drop the Hammer ». Le line-up s’est stabilisé depuis une poignée d’année seulement mais le résultat se révèle être payant. On sent OVERKILL plus motivé que jamais et ça fait vraiment plaisir de retrouver un groupe d'une telle envergure au meilleur de sa forme. « The Electric Age » n’éprouve aucune baisse de régime, les titres sont joués à un rythme effréné et captivent sans mal l’esprit de l’auditeur avec de belles mélodies. En définitive, on ne nous propose rien de neuf mais on passe un moment agréable et surtout transcendant, et on n’en demande pas mieux car c’est ce qui compte avant tout.


OVERKILL revient de loin avec ce seizième album qui était un peu celui de la dernière chance. Avec celui-ci, les New Yorkais ont une nouvelle fois démontré qu’ils étaient capables de créer de bonnes chansons. Certes, on est loin de l’époque de « Horrorscope » ou de « W.F.O », mais « The Electric Age » est un très bon disque qui laisse penser que le groupe est encore là pour longtemps. Il n’est pas un élément indispensable de leur discographie car le meilleur de leur carrière est derrière eux, néanmoins, il se constitue comme un élément majeur d’un retour aux sources tant attendu de leur public. Vous vous demandez certainement si vous devez acheter cet album? Bien sûr que oui, il est même à écouter sans modération !







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