ALGHAZANTH
Vinum Intus [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 54.36
Style : Black Symphonique
  Infos :
  Contact label : http://www.woodcutrecords.com/
  Contact groupe : http://www.alghazanth.com http://www.myspace.com/alghazanthband
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 24 février 2011 , réalisée par Matai
   
Alghazanth ou les maîtres du Black Symphonique finlandais ! En effet, ceux dont le précédent album avait été qualifié à différents endroits de « meilleur album black sympho de la décennie » sont de retour en ce début d’année 2011 avec une nouvelle œuvre des plus complexes et difficiles à décrypter, « Vinum Intus ». Car depuis sa formation en 1995, Alghazanth ne fait pas dans la simplicité. Chacun des albums sont tous aussi subtiles que riches, bien que peu originaux dans l’ensemble. Car il est clair que le combo n’aura pas inventé le genre ni les thèmes, ni les règles de base. En fait, les finlandais se différencient par leur façon de l’appréhender, changeant en partie la donne et l’effet rendu. Le nouvel album est donc, comme le précédent, une mixture savante de black sympho, mélodique, et atmosphérique.

Dès le titre introducteur, la couleur est donnée, le gris, à l’instar de cette pochette (et des précédentes d’ailleurs) où une femme a priori accueillante, nue de surcroît, à genoux dans la neige, nous prie de la rejoindre…avec une main difficilement humaine. Il est clair qu’Alghazanth continue dans l’occulte, le satanisme et les ténèbres, en incorporant des ambiances froides très hivernales, comme ce paysage sombre et glacial. Pour parfaire à ces thématiques et ces ambiances si communes dans le black il faut le dire, Alghazanth use de riffs froids mais mélodieux et d’harmonies des plus voluptueuses. Car nos finlandais font tout de même dans la finesse niveau rythmiques et sonorités en général. Seule la voix bien black reste assez crue et bien adaptée au style en question et aux atmosphères posées ici sur ce « Vinum Intus ». C’est souvent atmosphérique et ce chant black renforce davantage les effets.

En ce qui concerne les parties symphoniques, ne vous attendez pas à de grandes symphonies. On est bien loin du grandiloquent et des mélodies s’envolant à profusion. Tout est relativement bien différent. Et il étonnant de voir que même si les claviers peuvent parfois être aux premières loges, ils n’en restent pas moins dispensables, comparés aux précédents opus. Du moins, tout ce qui est symphonie est dispensable, alors que les envoûtantes notes au piano ou les fonds d’ambiance, eux, font la part belle aux riffs black mélodiques tels Catamenia ou Agathodaimon. Certains morceaux me font d’ailleurs penser au dernier Dimmu Borgir pour les parties les moins symphos ou les riffs priment totalement.

Malheureusement, l’album souffre de la longueur de ses morceaux et du manque de progression, si bien que tout a tendance à trop se ressembler. Monotone ? En partie oui, et c’est là que le bas blesse, car Alghazanth nous avait bien habitué à des structures aussi différentes que complexes et bien bâties. Le black symphonique serait-il en grande perte de souffle ?
Il est clair qu’il ne semble plus rien à inventer dans le genre, mais pourtant certains groupes peuvent encore certainement nous révéler bien des surprises. Dans tous les cas, Alghazanth, malgré sa très bonne prod (peut-être trop lisse pour les puristes) nous gratifient d’un album plus que correct mais loin de satisfaire nos désirs les plus profonds tout de même, et loin du « Wreath of Thevetat » qui avait tant marqué les esprits.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE
ALGHAZANTH - The polarity axiom ALGHAZANTH - Wreath Of Thevetat ALGHAZANTH - The Three Faced Pilgrim