AVA INFERI Onyx [ 2011 ] |
||||
CD Durée : 50.19 Style : Dark/doom |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 23 février 2011 , réalisée par AVALON | ||||
Crée en 2005 au Portugal sous l’impulsion de Rune Eriksen (Aura Noir, Mayhem….) puis de Carmen Susana Simões, le groupe sort son quatrième album toujours sur le label Season of mist, « Onyx ». Alors que dire sur ce nouvel opus mixé et masterisé par Dan Swano ? D’ailleurs, la production est soignée et pour le moins excellente, c’est déjà le bon point à cocher. La pochette réalisée par Costin Chioreanu (Absu, Grave, Demonical) n’est pas forcement « génialissime » mais colle néanmoins bien à la musique, même si ces derniers temps tout ce qui est assimilé au dark/doom propose souvent des pochettes d’un ton sépia, devenu classique. Le contenu ? Des titres inspirés, toujours et encore. Il faut dire que cette formation propose non pas une musique originale et moderne, mais des titres très personnels et que l’on ne voit pas forcement ailleurs, et c’est aussi cela la clé de la réussite. Pouvoir se démarquer des milliers de formations, c’est déjà un challenge ici relevé. Pourquoi ? Grâce aux compositions d’un autre temps, où l’âme noire et ténébreuse du groupe vous emportera dans des sonorités aériennes, mélodiques – pour ne pas dire mélancoliques - , bref des ambiances toujours délicates et subtiles. Entre dark et doom, les titres proposent de nombreuses ambiances et petites subtilités parfois modernes. Le chant de Carmen est tout simplement superbe, la chanteuse (connue il y a fort longtemps pour avoir collaboré avec Moonspell) insuffle un chant doux, suave, mélodieux, avec un timbre clair et toujours d’une justesse implacable. Ce coté féminin et léger contraste parfois avec des rythmiques metal et une ambiance assez lourde et sombre. Le travail de Blasphemer est impressionnant, et l’ensemble de l’album est à vrai dire tourné franchement vers du progressif, du dark/progressif dirons nous, il n’y a qu’à voir la durée des titres pour comprendre que l’on essaie de nous plonger lentement mais surement dans un univers envoutant. Mention spéciale à certains titres qui sont plus captivants que d’autres, comme le « The living end » qui restera un très grand moment et le titre à ré-écouter en boucle. Notons également « By candlelight », qui me fait penser parfois au chant de Liv Kristine dans les refrains. Que d’émotions ! Jouant plus sur le coté sensible et personnel et reléguant le metal » au second voire troisième plan, pour plus de subtilités, cet album est une superbe réussite émotionnelle, captivante et enivrante. Bien plus que leur précèdent opus de 2009. Le groupe sait proposer de la musique de qualité, simple mais remplie d’ambiances mélancoliques, à réserver donc aux petits cœurs sensibles! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|