HENKER Slave of My Art [ 2010 ] |
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CD Durée : 46.00 Style : Brutal Death Metal |
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Chronique : 28 novembre 2010 , réalisée par Matai | ||||
Après une démo éponyme sortie en 2005 et leur ayant permis de se faire une petite renommée et leur ayant offert des concerts aux côtés de formations réputées telles que Zuul Fx ou The Arrs, Henker décide enfin de sortir leur premier album autoproduit, nommé « Slave of My Art ». Originaire de Paris, le combo officie dans un death metal pour le moins brutal et terriblement rentre dedans. Avec leur nouveau méfait, Henker monte la barre d’un cran et joue désormais dans la cours des grands. Prouvant leur talent en matière de composition et de technique, le quintette s’évertue à nous offrir des morceaux ultra brutaux, dynamiques et irrémédiablement déroutants. Car Henker ne fait pas les choses à moitié et outre faire du death metal pur et dur, des éléments power mais aussi deathcore sont intégrés dans leur musique. Cela se ressent surtout dans les rythmes, ultra rapides, infatigables, où la double pédale de la batterie est la reine mère de cet opus. Mais cela se ressent aussi dans les techniques de grattes, qui varient à n’en plus pouvoir, alternant les riffs simples, death, saccadés ou alors l’assemblage de notes de plus en plus aigues. L’ensemble est pour le moins oppressant, car les guitares et la batterie écrasent l’auditeur à mesure que le chant guttural, bien haineux, descend dans les graves, ressemble au pig squeal du grind ou crie d’une façon on ne peut plus rocambolesque. Les morceaux, assemblés entre eux, forment alors un véritable rouleau compresseur, laissant toutefois peu de place aux émotions. Car tout est un déferlement d’agressivité, et de hargne, malgré quelques harmonies ressortant notamment grâce à la technique des instruments. On retrouvera parfois quelques samples agrémentant les titres, en intro, au milieu ou à la fin, donnant une ambiance en plus et permettant parfois de s’accorder un léger répit. Ils ne sont cependant que superficiels et il est dommage que ces sons et atmosphères n’imbibent pas plus les onze morceaux dévastateurs de ce « Slave of My Art ». En définitive, l’album est plutôt pas mal mais la linéarité est cependant au rendez vous, ce qui est dommage. Les titres se ressemblent assez et l’auditeur peut se retrouver assez perdu dans ce tourbillon furieux. Plusieurs écoutes approfondies sont alors nécessaire pour comprendre et pénétrer pour de bon dans l’univers d’Henker. Mais il est clair et net que les amateurs de brutal death s’y retrouveront. |
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