ARCKANUM Sviga Lae [ 2010 ] |
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CD Durée : 38.00 Style : Black Pagan |
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ORIGINALITE |
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Chronique : 25 septembre 2010 , réalisée par Matai | ||||
Arckanum, la référence en matière de black pagan aux côtés de Nokturnal Mortum ou Drudkh. Formé en 1993 sous l’impulsion de Shamaatae, ex Grotesque ou Absorption, ce one man band venu de Suède aura fait pas mal de fans au fil de ces dernières années. Etant, forcément, un groupe de true black à la musique noire, malsaine, occulte, tout en gardant ces relents pagan dans les riffs et les mélodies, Arckanum impose un style qui lui est propre, tout en s’influençant par moment de Darkthrone (notamment dans les rythmiques) mais aussi parfois, de Bathory. Alors que l’album « Antikosmos » avait multiplié les avis mitigés en 2008, et que « ÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞ » semblait relever le niveau, ce nouvel opus, « Sviga Lae » se veut dans la même lignée que son prédécesseur. Les titres sont de durée moyenne, sombres, pesants, et assez atmosphérique, soutenus par des riffs continus et à tendance épique, et un chant black ténébreux et agressif comme sur « Gramr girnisk » par exemple. Les ambiances sont empreintes d’une grande mélancolie ainsi que d’une grande souffrance. Des ambiances rageuses parfois, sans aucun doute mises en avant par des riffs incisifs, sombre, et glaciaux… Les morceaux sont dotés d’une grande force et d’une émotion imparable. Mais on regrettera notamment cette redondance des riffs et cette linéarité. Shamaatae semble souvent aligner les mêmes notes au sein de ses compos si bien que ces dernières se ressemblent énormément. Redondance aussi au niveau des rythmiques et du chant, qui peine à varier. Malgré son côté caverneux, ça ne suffit amplement pas à nous soustraire du fait que tout semble être la copie de l’autre. « Andskoti ferr austan » par contre sort un peu de l’ordinaire, surtout aux niveaux des riffs, vraiment lourds et de cette lenteur cruelle, proche du doom. C’est écrasant et prenant à la fois, comme si on divaguait, quelque part, dans un lieu inconnu, sombre et terrifiant. Un grand moment de solitude bien mis en musique sur ce titre pour le moins intéressant. La fin du spectacle se nomme « Røk »…ce titre est totalement fait à la guitare acoustique et renforce ce côté pagan et pour le coup, mystérieux. C’est calme, lent, vraiment enivrant et surtout mélancolique. Les mélodies sont plutôt différentes de ce qu’on a entendu plus tôt à l’intérieur même de l’album. Loin d’être black, et étrangement lumineux, on a l’impression de traverser un écran de fumée, et de rejoindre un but précis, contrairement aux autres titres où, justement, on était perdus… Comme décrit par le groupe lui-même, « Sviga Lae » est une sorte de manifestation de la combustion des dieux, d’où cette pochette aux tons de rouges et ces flammes autour de l’épée…une guerre épique contre les divinités…du black en bonne et due forme…pour tous les amateurs du genre et les adorateurs d’ambiances évasives et agressives à la fois… |
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