ARSIS Starve for the devil [ 2010 ] |
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CD Durée : 40.48 Style : Techno-death / thrash / heavy |
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ORIGINALITE |
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Chronique : 20 décembre 2009 , réalisée par MazaK | ||||
Après un "we are the nightmare" tonitruant mais somme toute mitigé, James Malone et sa chose ARSIS sont de retour avec une nouvelle galette! Tout en restant dans l'hyper technicité le groupe semble s'être légèrement orienté vers une musique plus "digeste" et moins démonstrative. Il faut dire que leurs précédents opus relevaient plus d'une improbable course à la virtuosité absolue et quasi frimeuse qu'à la recherche de titres mémorisables et "entrainants"! Pour être honnête le combo s'acoquine désormais avec un heavy traditionnel à l'ancienne plus marqué: les riffs sont tout droit sortis du thrash des années 80, les mélodies s'approchent du meilleur du techno-death des ainés… Tout cela laisse présager le meilleur! En fait, la musique du groupe pourrait se résumer à un mélange de thrash heavy à la Racer X, Annihilator et de black "simpliste" à la Bewitched. Le tout sonne bien et les capacités des musiciens ne peuvent être remises en cause! Malheureusement, après quelques titres, on regrette que toutes ces prouesses et cette propension à vouloir faire du haut de gamme s'essoufflent et l'album devient un tantinet saoulant. Le batteur semble ne vouloir jamais s'arrêter dans la vitesse et le remplissage. Les guitares et soli feraient pâlir n'importe quel guitar-hero… bref, ça tricote de tous les côtés mais les contrastes sont inexistants! La voix, quant à elle, sonne comme le plus classique des chants thrash-death-black, sans grande originalité et surtout répétitive, limite énervante. Au final, ce "starve for the evil" semble s'adresser en priorité aux musiciens aguerris, aux fanas du décorticage de structures complexes… L'auditeur moyen, lui, risque de trouver bien long et monotone ce trop plein de notes! Arsis reste un groupe de qualité mais qui devrait insuffler un minimum d'âme à sa musique, au minimum l'aérer, s'il souhaite intéresser un public moins élitiste! Comme quoi complexité et qualité ne font pas toujours bon ménage. |
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