ANAAL NATHRAKH In The Constellation Of The Black Widow [ 2009 ] |
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CD Durée : 34.59 Style : Black death chaotique |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 01 juin 2009 , réalisée par Cujo | ||||
Le monde de Anaal Nathrakh est vraiment unique, et celui qui ne s’y est jamais frotté perd vraiment quelque chose… Barrée, psychotique, dérangeante, vertigineuse, ce ne sont pas les adjectifs qui manquent pour définir la musique de ce duo anglais aussi frappadingue que talentueux, et ce 5ène album (en 10 années d’existence) est attendu de pied ferme par une armada de fans. D’une régularité constante, Mick Kenney et Dave Hunt (hurleur chez Benediction depuis 1998) nous propose comme d’hab’ un album d’un peu plus d’une demie-heure. C’est bien court diront certains, mais pour ma part, vu l’intensité de la chose, cette durée réglementaire me convient parfaitement. Les compères ne changent en rien leur façon de composer et ceux qui commençaient à reprocher au groupe une certaine linéarité ne serons pas à la fête, car une fois de plus Anaal Nathrakh reste fidèle à son style si personnel. En même temps, lorsqu’une recette est tellement bonne, est-il vraiment utile de la modifier ? Nous retrouvons donc ce mélange si particulier de death, de black et de grind, une association de genre qui dans un premier temps peut paraître bordélique mais qui, au fil des écoutes, se montre dangereusement addictive tant les arrangements et la composition sont habilement menés. Comme à son habitude, le groupe ne se contente pas de bastonner tête baissée, il enrichi chaque compo de parties de chant clair surprenantes et toujours de bon goût, de mélodies sombres et captivantes et de quelques intermèdes heavy parfaitement dosés. Il est certain que la musique du duo n’est pas des plus conventionnelle et qu’elle demande un minimum d’ouverture d’esprit pour être savourée, mais comment ne pas succomber aux énormes morceaux que sont « In The Constellation Of The Black Widow », « The Unbearable Filth of the Soul » ou « Oil Upon the Sores of Lepers » (et son magistral riff d’ouverture)… Le point fort du groupe reste encore et toujours le chant complètement allumé de Dave Hunt. Celui ci possède un registre proprement hallucinant, ce qui lui permet de passer d’un black criard hystérique à des growl death d’une profondeur abyssale tout en proposant des parties de chant clair d’une justesse épatante. Son chant est par ailleurs souvent saturé à l’extrême, ce qui accentue encore largement le côté hystérique du groupe. Vous voulez tenter quelque chose de nouveau qui s’éloigne des schémas classiques du métal ? Vous avez usé jusqu’à la corde vos albums de Akercocke ou de The Senseless ? Si vous ne connaissez pas Anaal Nathrakh, jetez vous dessus, car les sensations que dégage ce nouvel album (comme tous les autres en fait) sont jubilatoires. Il est juste dommage, lorsque l’on connaît la discographie du groupe, que le duo n’est pas un peu plus innové, mais bon, au final cet album, à défaut d’être surprenant, reste des plus réussi… |
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